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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 07:30

Résumé du vendredi 7 juin :


Aujourd’hui, je commence mon Advanced ! Nous sommes trois en plus de l’instructeur : une nana sympa et un anglais. J’ai fait deux plongées cette après-midi, une à Aow Leuk, une à Hin Gnam, deux sites de plongées peu profonds, les mêmes que j’avais fait il y a deux jours. Ce n’est pas les sites les plus beaux, ni les plus intéressants mais ils permettent de faire les exercices des diplômes. A la première plongée, nous apprenons la navigation, c'est-à-dire apprendre à se repérer dans l’eau, avec une boussole, et sans. Moi, qui, sur terre, n’ai aucun sens d’orientation et ne sait pas me servir d’une boussole, ce n’est pas gagné ! En plus, il faut faire des calculs mentaux par rapport aux points cardinaux. Pas facile mais ça a été a peu près. On a du faire un aller et faire le retour grâce à la boussole, faire un carré (avec angle droit) et revenir exactement au point de départ, faire un parcours et revenir sur ses pas juste en ayant repéré les coraux, les cailloux… A la deuxième plongée, nous devions faire la spécialisation « perfectionnement de la flottabilité » (j’avais malheureusement abandonné l’idée de la photo), mais le site ne s’y prêté pas alors nous avons fait « identification des poissons ». Je suis un peu déçue de ne pas avoir appris de nouvelles choses en flottabilité mais l’instructeur nous a dit que nous gérions bien tous. Pour les deux plongées, dès que nous avons fini les exercices, nous sommes allés finir la bouteille en exploration.

 

Résumé du samedi 8 juin :


Ce matin, rendez-vous à 7h pour nos deux plongées du matin : la plongée profonde à 30 mètres et celle d’exploration d’épave. Nous partons vers Chumpong Pinnacle, un des sites les plus réputés. Ah, enfin ! On voit la différence ! Je n’ai jamais plongé aussi profond et c’est à ce moment que je me dis que je ne regrette pas d’avoir passé mon Advanced ! C’était vraiment sympa d’être si loin, en plus, pour la première fois, il y avait une très bonne visibilité. Par contre, il y avait un monde fou, c’était une autoroute de plongeurs ! Avec les masques, on a de sacrés angles morts, du coup, on se fonce tous un peu dedans, c’est plutôt drôle ! Dans le Routard, ils disaient « il y a tellement de plongeurs que, si, en remontant votre binôme parle une drôle de langue, c’est que vous vous êtes trompé de palanquée. » Nous avons vu de belles choses dont pas mal de gros Triger Fish = poisson baliste. Il faut faire attention car ils peuvent mordre férocement. Malheureusement, pas de raies Manta ou de tortues ; elles ne sont apparemment plus visibles dans ce coin. Par contre, il y a trois semaines, des plongeurs ont vu un requin baleine à cet endroit. J’en rêve, c’est énorme ! Cela aurait été trop beau…

Aux alentours de 30 mètres, il faut faire attention à l’ivresse des profondeurs (en français), la narcose à l’azote (en anglais). La profondeur crée un sentiment de bien-être, d’ivresse, d’euphorie. Le problème, c’est que ça peut ne pas s’arrêter là. Les sujets sensibles à la narcose à l’azote peuvent avoir des délires et faire de grosses bêtises. Le pire que mon instructeur ait vu, c’est un élève qui faisait de la guitare avec sa palme ; ça reste marrant et pas grave. Le pire qu’il ait entendu, c’est un élève qui faisait le papillon, oui, mais sans détendeur, sans masque, sans rien et il ne voulait pas remettre son détendeur en bouche ! Là, ça peut vite dégénérer… Bref, pour contrôler dans quel état nous sommes, nous allons faire des exercices au fond de l’eau. Certains doivent écrire leur numéro de téléphone à l’envers, d’autres repérer et écrire les couleurs… L’instructeur nous prévient qu’il a déjà vu des choses marrantes (violet = moutarde, vert = jaurange…). Avant de plonger, nous appréhendons un peu nos éventuelles futures bourdes ! Au final, tout va bien, aucun de nous trois n’est narcosé.

L’épave est d’environ 60 mètres, c’est impressionnant. Nous ne pénétrons pas à l’intérieur (il faut être spécialisé) mais nous en faisons le tour. En fait, c’est un navire américain qui a servi lors de la seconde guerre mondiale mais… qui a été rapatrié et coulé il y a deux ans, exprès, pour l’intérêt de la plongée. Cela casse un peu le mythe, du coup. C’est quand même fort en émotion d’imaginer qu’il y a eu quelqu’un assis sur ce siège, derrière le canon avant ; qu’un capitaine était dans cette cabine… Les poissons ont envahi l’intérieur, les algues montent les escaliers menant à l’arrière du bateau… C’était quelque chose que je voulais faire depuis longtemps, je suis contente !

Pendant mes plongées, Dav n’est pas malheureux, il bouquine près de la plage ou de la piscine, prend l’apéro avec les copains français… Ca lui va très bien !

Le soir, je le laisse au volley sur la plage (une équipe de thaï contre une équipe de « blancs ») et je pars en plongée de nuit. Le rendez-vous est à 18h. Nous partons vers un site peu loin. Nous nous équipons et nous mettons à l’eau entre chien et loup. La nuit tombe rapidement. J’avais déjà fait une plongée de nuit à la Réunion. J’avais vu de belles choses : une énorme tortue d’au moins un mètre, et des poissons perroquets endormis dans leurs bulles de protection. Ce qui m’avait marqué, c’était surtout la sensation de ne plus savoir où est la surface, où est le sol, de ne pas savoir si j’ai la tête en bas, ou pas… Rien de tout ça pour cette plongée, mais encore plus de magie. A un moment, nous nous sommes assis, à quatre, au fond de l’eau et nous avons éteint les lumières. En bougeant les bras, nous faisons s’éclairer le plancton fluorescent. C’est magique, c’est une pluie d’étoiles, un ballet de paillettes au moindre mouvement… Splendide. Si j’étais seule, j’aurais oublié de remonter ! Ce que j’oublie souvent, au fond de l’eau, c’est de respirer ! Je suis tellement absorbée par ce que je vois, que j’oublie d’inspirer dans le détendeur, du coup, je remonte.

Nous voyons une raie pastenague à points bleus, qui tente de se camoufler dans le sable ; un poisson ballon porc-épic avec ses grands yeux de bisounours (il est trop mignoooon, j’en veux un à la maison !), et tous les habituels. En remontant à la surface, un autre spectacle s’offre à nos yeux : le ciel se pare d’un manteau noir aux milles étoiles (des vraies ce coup-ci). On est seul dans l’océan, allongé sur le dos, et on admire le ciel. Sur le bateau, sur la route du retour, on s’extasie devant les éclairs, au loin, qui transpercent le ciel et ses nuages. Trop d’émotions pour un seul soir ! Magique !

 

Résumé du dimanche 9 juin :


Ce matin, lecture et repos dans un bar, au bord de plage, où il y a une piscine. A chaque fois que nous allons dans ce bar, nous nous attendons à consommer. Normal, tu t’y installe donc tu es obligé, d’autant plus qu’on profite de la piscine. Mais non ! Ici, tout le monde s’en moque ! On y passe des après-midi entières sans débourser un centime. Cool !

Cette aprem, nous voulons aller à la plage où nous pouvons apercevoir des requins : Shark Bay. C’est un peu loin pour faire l’aller-retour à pied donc on se tâte : soit on fait l’aller à pied et le retour en taxi boat, soit on part en canoë. J’arrive à motiver Dav pour le canoë donc nous voilà partis. Arrivés en pleine mer, révélation ! On a oublié les masques et tubas ! Pfff, on se les porte depuis un mois et quand on en a besoin, on ne les a pas ! C’est un oubli qui nous coutera cher car arrivés sur place, nous en louons au prix fort. Quelles petites têtes !

Le site de snorkelling est déjà pas mal en lui-même ; les coraux ne sont pas terribles mais il y a de beaux-gros poissons à voir : poissons perroquets, balistes, Nemo dans son anémone, poissons papillons… C’est sympa !

Au bout de la plage, il y a plus de profondeur, David et moi partons à la recherche de nos requins. Des gros poissons multicolores, des gros rochers… et là, derrière un banc de poissons jaunes, un petit requin à pointe noire d’environ 60 cm ! Nous voulons le voir de plus près et le prendre en photo mais il nous n’en laisse pas le temps. En deux-trois slaloms, il est parti. Nous en recroiserons un autre petit, tout aussi rapide. Même si c’était des juvéniles, c’est impressionnant quand même ! Encore une première fois à rajouter sur la liste.

Par hasard, nous retrouvons des copains français sur la plage et nous nageons un peu avec eux.

Au retour, bonne douche. Aujourd’hui, 2h de canoë, 2-3h de nage et plongée. Qu’on arrête de dire que je ne suis pas sportive ! Il faut juste me donner une mer (chaude) à côté de chez nous ! N’empêche qu’on a quand-même mal partout.

Le soir, apéro au bar des plongeurs avec les copains.

On se sent piégé sur cette ile. Il fait beau, la mer est chaude (même trop, en fait. Si si, c’est possible que ça soit désagréable !), les fonds de snorkelling sont supers, ceux de plongée encore mieux, et il y a surtout une très bonne ambiance. Le coin sud, où nous sommes, rassemble pas mal de français. Par hasard, nous croisons les uns sur la plage, ou au bar du club de plongée, les autres au café français (qui est devenu notre cantine) ou au seven-eleven (le carrefour market du coin). On a l’impression d’être une grande famille dans un petit village. On n’arrive plus à partir. C’est bien simple, de toute façon : tout le monde est arrivé à Koh Tao avec l’idée d’y passer 3 jours et de faire une plongée classique. Tout le monde repart un mois après avec un diplôme d’open water et d’advanced en poche… Nous sommes partagés : pourquoi partir si nous sommes si bien ici ? En même temps, ici, nous ne découvrons pas vraiment la vie locale de la Thaïlande. Nous sommes entre français, nous ne découvrons pas de nouveaux coins… Notre seule « contrainte » (si on peut appeler ça une contrainte !) est d’être dans dix jours à Chiang Mai, dans le nord, pour récupérer ma maman qui nous rejoint pour 3 semaines !  On verra bien d’ici là.

 

Au bout de 5 semaines et demie, petit point sur notre sac à dos, juste pour le fun. Notre dentifrice a un gros trou au milieu (il s’est fait croquer par un animal, une souris ?), ma pochette de drap en soie a subi le même sort, mon drap en soie aussi, il est rempli de trous. La pointe de notre couteau est cassée, suite à une tentative ratée de débouchage d’évier. Le tupperware sent un mélange de vache qui rit, de biscuit au chocolat de fruits trop murs. Certains vêtements sont couverts de tâche de sang, souvenirs des sangsues, ou de tâche tout court. Le sac de Flo sent le coquillage mort, conséquence de ramassage de trouvailles. Nous avons perdu deux paires de chaussettes, une serviette, un caleçon et une culotte (on ne comprend pas où ils ont pu passer !). Malgré tout, nos sacs sont de plus en plus lourds. Aux dernières nouvelles, celui de Dav était à 14 kilos et le mien à 13 kilos. Les duvets et les ponchos-sac ne nous ont pas servi une seule fois.

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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 02:43

La personne qui aura la bonne réponse aura le droit de nous donner un défi!


Combien de fois avons-nous pris de moyen de transport du 2 mai ; de notre maison à Lambersart, au 1 juin ; au passage de la frontière entre le Cambodge et la Thaïlande ? Nous prenons en compte avion, voiture, train, taxi, tuk-tuk, bateau, moto, vélo, charrette, bus, mini-bus, navette… Nous omettrons de prendre en compte mon fauteuil roulant !


Un même conducteur toute une journée compte pour 1 (malgré les pauses et arrêts).

Un même conducteur sur 2 jours compte pour 2.

Un même conducteur conduisant 2 moyens de transports différents, dans la même journée, compte pour 2.


Charte et règlement du jeu-concours :

-          UNE SEULE REPONSE PAR JOUR PAR PERSONNE

-          Nous attendons un chiffre exact

-          Nous répondrons à vos réponses, correctes ou non, dès que nous aurons internet

 

Nous nous donnons la possibilité de refuser le défi si :

-          Il est choquant pour la population locale

-          Il ne répond pas aux mœurs et coutumes en vigueur dans le pays

-          Il demande un effort financier trop important

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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 02:41

J’ai publié des posts sur le Cambodge :

 

-          nos bilans sur ce pays

-          les liens vers les photos, l’itinéraire et le budget

-          notre deuxième défi réalisé : notre aventure du Cambodge en alexandrin

 

Vous pouvez voir ces posts en cliquant, à droite, dans la catégorie « Mai – Cambodge »

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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 02:20

Non, nous n’avions pas oublié notre défi ! Cela fait quinze jours que nous y travaillons.

Le défi d’Anne-Marie était : «Raconter une de vos aventures en alexandrins,si possible avec rimes riches »

Alexandrin… 12 pieds, 4 vers, des rimes… c’était les connaissances que nous avions. Pour nous rafraichir la mémoire, nous sommes allés sur ce site : cliquez ici

Nous avons redécouvert qu’il fallait faire des hémistiches ! Cela a été notre principal problème !

 

Voilà le résultat de notre labeur.

 

Ce voyage attendu débute au mois de mai,

Par d’extraordinaires trésors, nommés Angkor.

De ces temples enfouis, je m’en rappel encore…

Ces superbes palais nous ont fait fantasmer.

 

Nous avons pataugé les pieds dans le Mékong ;

Pris un coûteux bateau pour admirer les Khlongs…

Dans le golfe du Siam, nous avons fait des brasses ;

Dans ces eaux tempérées, nous nageons avec grâce.

 

Nous avons fait un trek dans la jungle sauvage.

Arrivée étonnante : chien mort sur le rivage.

Paysages magiques, mode de vie antique.

Dans le village ethnique, rencontres sympathiques.

 

Lianes et bambous mêlés, nous ont fait trébucher,

Des sangsues assoiffées ne nous ont pas lâchées.

Dans des hamacs mouvants, nous avons vu Morphée.

Le matin, les gibbons, sont un réveil parfait !

 

La magie des sourires enivrent nos esprits,

Qui, remplient de gaieté, se trouvent enchantés.

Les souffrances passées n’entachent leur bonté,

Nous en sortons grandis, cela n’a pas de prix !

 

Et maintenant, lisez les lettres en rouge !

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 11:16

PETIT RAPPEL DES LIENS DU CAMBODGE :


Pour voir les photos du 2 mai au 19 mai : cliquez ici

Pour voir les photos du 19 mai au 31 mai : cliquez ici

Pour voir l’itinéraire : cliquez ici

Pour voir nos comptes réels :cliquez ici

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 11:02

BILAN DU CAMBODGE, PAR FLORE :


Les plus :


-          Le réveil en pleine jungle, à Banlung, en écoutant les chants des animaux

-          Le trek à Banlung en général

-          La journée en vélo, aux temples d’Angkor

-          Le temple « Ta Phrom » à Angkor, dans la végétation

-          La propreté de l’hôpital de Kampot

-          Le fish massage

-          La rencontre de deux couples sympas de français

-          La présence de pain partout

-          Les bons riz et nouilles frits

-          La possibilité de trouver des pâtes carbonara quand on est malade

-          La vie peu chère

-          La possibilité de trouver un tuk tuk quand on veut

-          La mer à 30 degrés

-          Les découvertes : les lucioles, les sangsues, les tuk tuk, singes en liberté

 

Les moins :


-          Attraper la dengue

-          Aller à l’hôpital

-          Le train de Bangkok au Cambodge

-          Phnom Penh et son côté grosse ville horrible

-          Les fonds sous-marins très pauvres

-          Le manque de diversité culinaire

-          Les gens qui cherchent à t’arnaquer

 

Ce que j’aurai aimé faire :


-          Faire le trek de Koh Kong, avec une nuit en hamac dans la mangrove (c’était prévu mais j’étais malade)

-          Faire la randonnée à Kep, dans un parc naturel à la rencontre d’animaux (c’était prévu mais j’étais malade)

-          Aller voir le lac du Tonlé Sap et faire une balade en bateau (ce n’était pas la saison, le lac était sec)

-          Visiter une production de noix de cajou, à Kep (nous ne savions pas qu’on pouvait faire ça)

 

Bilan général :


Je ne vais pas être objective sur le Cambodge car attraper la dengue et être bien malade pendant une semaine et demie m’a un peu gâché notre voyage d’un mois…

Je trouve le Cambodge sympa à visiter, notamment la région du Nord-est que j’ai particulièrement apprécié pour sa verdure, sa nature et son côté « bout du monde ». J’ai beaucoup moins aimé les villes : Kompong Cham, Phnom Penh… Elles sont sales (tout le monde jette ses déchets à terre !), pauvres, fatiguantes pour les touristes hélés à tous les coins de rues.

Les fonds sous-marins sont inexistants.

La nourriture est bonne mais peu variée.

Je suis mitigée sur l’état d’esprit et la gentillesse des habitants ; nous avons fait de belles rencontres mais nous avons aussi vu des magouilleurs, et des gens peu souriants et aimables. On sent, cependant, que la population est tranquille, zen… Et, qu’est-ce qu’ils sont beaux ! Surtout les enfants !

Je ne sais pas si je reviendrais au Cambodge, mais si c’est le cas, je privilégierais les régions nature : le Nord-est et le Sud-ouest avec Koh Kong, que nous n’avons pas pu visiter.

En général, je dirais que je reste un peu déçue. Certains coins sont très beaux mais il m’a manqué une impression de découverte. Ce que nous avons vu est différent de ce que nous voyons en France, sur beaucoup de points, mais on peut retrouver des similitudes avec la Réunion pour ses paysages, avec le Maghreb pour ses villes, avec la côte d’azur pour ses plages… En découvrant un nouveau continent, je m’attendais à découvrir des choses vraiment inconnues pour moi. Bon…  J’avoue… En fait, je n’ai pas vu de rizières en escalier et c’est pour cela que je suis déçue : pour moi, c’est vraiment LE paysage qui représente l’Asie et que je rêve d’admirer. Il parait qu’en Indonésie, il y en a plein. J’ai hâte de découvrir le reste de l’Asie !

 

 

 

BILAN DU CAMBODGE PAR DAVID :


Les plus :


-          La gentillesse et le sourire des cambodgiens… quel plaisir. Si on devait rendre le sourire à tous les gens que nous croisions, nous aurions vite mal aux zygomatiques…

-          Se déplacer en tuk-tuk. Rapide et pas cher, bonne idée à importer en France ?

-          Les temples d’Angkor : Quelles merveilles architecturales, qui se dressent encore devant nous après ces centaines d’années… Et très sympa à faire en vélo.

-          Les marchés atypiques, présents dans chaque ville, attirants toute la population locale.

-          La vie peu chère : tout en se faisant plaisir (sans abuser non plus), nous sommes restés en deça de notre budget prévisionnel.

-          La jungle sauvage de Banlung… la vraie nature qui s’est dévoilée à nos sens.

-          Les rencontres avec les cambodgiens ou les autres voyageurs rencontrés

-          Les nouvelles expériences (manger des criquets, faire un fish-massage, dormir en hamac…)

-          Une mer aussi chaude qu’un bain… Même moi qui n’aime pas trop la mer, ici c’est un régal !

 

Les moins :

 

-          La présence incessante de moustiques (notamment ceux porteurs de la dengue)

-          Les sollicitations incessantes des tuks tuks ou vendeurs en tout genre. C’est normal, ils font leur boulot, mais dans les grandes villes, c’est épuisant. Cela reste tout de même respectueux, et le sourire est presque toujours présent.

-          Phnom Penh : grosse ville sale, on n’a peut-être pas trouvé les bons quartiers, mais on a trouvé peu d’intérêt à la capitale. Nous avons surtout vus les mauvais aspects (inégalités sociales, prostitution…)

-          Un régime totalitaire qui contrôle tout le pays ; il distille une propagande inimaginable en France (médias, panneaux « publicitaires »…). Cela reste un pays tenu par une main de fer… Malgré l’ouverture touristique, assez peu de cambodgiens profitent vraiment de cet essor.

 

 

Bilan général :

 

Une vraie découverte : une culture, une religion, une façon de vivre totalement différentes. Ici on a le temps, pas de stress. Très beau pays, malgré la saleté des rues. J’y reviendrai avec plaisir, si on me le proposait. Juste pour le sourire des gens. Un vrai coup de cœur pour Banlung : l’est sauvage !

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 10:28

 

Désolée pour cette pause journalistique mais impossible de trouver le wifi gratuit jusqu'ici. Et encore, là, nous sommes dans un bar, donc pas très pratique...

 

Résumé du lundi 3 juin :


Bon anniv Julie !!!

Pour le voyage au Cambodge, j’avais lu le guide en entier, j’avais établi tout un parcours à suivre (ou pas) au grès de nos envies, je savais ce qu’il fallait voir et ce qui était moins intéressant. Pour la Thaïlande, je suis à la ramasse ! Le guide est trop gros ; je n’arrive pas à savoir par où commencer, le pays est trop grand, les distances sont énormes… Encore avant-hier, en arrivant à Bangkok, nous ne savions pas où notre chemin nous mènerai. Nous nous sommes décidés hier, et aujourd’hui, c’est parti. Nous prenons un bus, puis un bateau, direction Koh Tao, une petite ile au Sud-est de la Thaïlande. Je vous écris quelques extraits du routard : « ile mondialement réputée pour ses coraux multicolores et sa faune aquatique », « merveille aquatique sont à portée : petits mérous, poulpes, poissons perroquets, requins à pointes noires… ». Cela donne envie, non ? Surtout que je suis très en manque de beaux fonds sous-marins et de plongées !! J’ai hâaaaate !

La journée de transport (départ 5h30, arrivée 15h) est toujours aussi longue. Nous débarquons dans le Sud-ouest de l’ile et nous avons prévu d’habiter au Nord-ouest. Allez, c’est parti avec les sacs à dos. Arf, une heure après, les épaules et le dos en miettes, essoufflés par les montées et descentes, chauffés par le soleil qui tape, nous ne trouvons pas d’endroit où dormir. Nous avions repéré, sur un guide, un centre de plongée qui offre le logement, mais quand on arrive devant, c’est fermé. Décidément, ce Routard nous déçoit ! Le reste des hôtels est trop cher pour nous, et ce qu’il ne l’est pas, est dans un sale état. Epuisés, nous décidons de nous poser dans un café. J’abandonne David et les sacs et je pars en repérage. Après de longues recherches, je reviens bredouille. Nous sommes dépités, nous ne nous attendions pas à ça. Ah ! Ca doit être si simple d’être riche ! Si c’était le cas, nous aurions pris un taxi à l’embarcadère, qui nous aurait amenés directement devant notre hôtel, un magnifique Resort avec piscine, chambre propre avec clim et grand lit, salle de bain privée avec eau chaude… 

Nous revenons à notre réalité (de toute façon, je préfère vivre d’amour et d’eau fraiche !) et ce coup-ci, c’est David qui part à la recherche – désespérée- d’une chambre potable pas trop chère. Il revient ; il a trouvé, ce n’est pas terrible, mais on ne peut pas faire les difficiles. Go ! Nous déposons les sacs, et une fois installés, nous découvrons les arnaques : il faut forcément prendre deux nuits et il n’y a pas de wifi. On a légèrement l’impression de s’être fait avoir ! Allez, tant pis, nous partons près de la plage, à deux minutes, nous rafraichir les idées et pouvoir – enfin (il est 18h)- souffler ! L’eau est chaude, le coucher de soleil magnifique, le mojito (pas cher en happy hour) délicieux, les transats moelleux… C’est drôle ! Ce voyage est une alternance de sentiments divers. Dans la chambre, nous nous demandions ce qu’on faisait là, à l’autre bout du monde alors qu’on a un lit moelleux et une vie confortable et simple qui nous attend de l’autre côté du globe. Et sur cette plage, on se demande comment on peut vivre ailleurs qu’ici…

Après un bon repas (soupe de nouilles au porc et poulet au curry avec riz), nous partons nous coucher dans notre humble demeure.

 

Résumé du mardi 4 juin :


Ce matin, nous partons à la recherche d’un club de plongée avec des moniteurs parlant français. Nous tombons sur un club spécial français (French Kiss Divers). On nous explique tout : les possibilités, les tarifs… avec un dynamisme et une bonne humeur qui donne envie. De plus, il n’y a que des avis positifs de ce centre sur internet. J’ai passé mon niveau 1 (diplôme français) à la Réunion, qui me permet de plonger à 20 mètres de profondeur. Le niveau 1 est l’équivalent de « l’Open Water », diplôme international. A la base, je pensais me contenter de cela et faire, en voyage, des plongées d’exploration classiques. Oui, sauf qu’ici, c’est l’un des endroits le moins cher de la planète pour passer ses niveaux (tous les étudiants viennent passer leur diplôme ici pour devenir moniteur de plongée), et puis, autant profiter de passer des diplômes ici, en début de voyage, pour pouvoir en profiter par la suite. Aaaah, ça me donne trop envie, j’en rêve, mais ça reste quand même cher, environ 200€ pour passer « l’Advanced ».  L’Advanced est le diplôme international, l’équivalent du niveau 2 français. Bon, je vais y réfléchir…

Nous réservons une journée pour demain : snorkelling pour David, et 2 plongées pour moi dont une « scuba refresh ». Cette dernière est une plongée avec des exercices ; elle est quasi-obligatoire pour se rappeler les bases, car cela fait quand même 2 ans que je n’ai pas plongé.

Nous partons vers 12h (aie, en plein soleil) pour le Sud. Après une heure de marche, nous arrivons à une petite plage. C’est là que nous serions hébergés si je fais l’Advanced (pour 8500 baths=230€), il y a deux nuits incluses. Ce coin est beaucoup plus sympa que le nord de l’île, nous voulons y venir habiter dès que possible. Il correspond mieux à nos envies. C’est un coin calme, où les bars et restaurants, créent une ambiance paisible. Ici, les touristes francophones, et les espagnols se retrouvent. Le Nord, anglophone, est beaucoup plus « énervé » : des jeunes y viennent pour faire la fête toute la nuit, souvent dans des états bizarres… Trop bruyant pour nous. De plus, il y a tellement de touristes que les locaux sont blazés et sont vraiment désagréables.

Sous les conseils de la responsable du club de plongée, nous allons faire du snorkelling dans une petite baie, Shark baie. Eh oui, pour les balaises en anglais, vous l’avez compris, ici, il y a des requins à venir chatouiller : des requins à pointes noires, inoffensif. Curieux ou peureux ? Les deux, mais la curiosité l’emporte ! Malheureusement, on le saura plus tard, nous nous sommes trompés de plage et nous n’apercevons que de jolis poissons.

Nous avions prévu de rentrer en taxi jusqu’au Nord. D’habitude, taxis et tuk-tuk ne cessent de nous héler et finissent, il faut bien le dire, par nous agacer mais, bien-sûr, quand on a besoin d’eux, il n’y a plus personne ! Nous finissons par trouver quelques taxis mais c’est bien trop cher pour nous, tant pis, nous rentrons à pied. Nous aurons bien marché aujourd’hui !

Le soir, un Padthaï aux légumes et un au poulet.

 

Résumé du mercredi 5 juin :


Bon anniv Clem-clem !! Tu peux ouvrir tes cadeaux !! J

Ce matin, nous craquons pour un petit déjeuner dans un café où il y a croissant et pain au chocolat à des prix raisonnables. Huuum !

Le rendez-vous est à 11h45 à l’agence de plongée, puis, nous prenons une voiture jusqu’au Sud. Nous en profitons pour prendre nos sacs à dos : ce soir, nous resterons loger dans le Sud.

Nous arrivons  au club de plongée où je fais la connaissance de mon guide de plongée pour aujourd’hui, il est très sympa, nous accrochons bien. Mine de rien, c’est important car nous arrivons à chanter, à se faire des blagues sous l’eau ! Le bateau nous mène à une petite baie. Mon guide commence par me réexpliquer toutes les notions importantes à savoir, le fonctionnement du matériel, ect… J’ai honte, j’ai tout oublié ! Puis, à l’eau ! Nous nous mettons à deux mètres de profondeur ; il me fait faire plusieurs exercices (perte du détendeur, retrouver son détendeur, stabiliser sa flottabilité…). Trop facile ! J’ai moins oublié le pratique que le théorique !

Pendant que David fait du snorkelling autour du bateau, j’enchaine sur une petite plongée d’exploration de 40 minutes. Je n’ai vraiment pas de chance : aujourd’hui, le ciel est gris et cela assombrit beaucoup les fonds sous-marins…

Nous reprenons le bateau, je fais une deuxième plongée d’une heure. Je pensais avoir du mal au début, à retrouver mes marques, mais c’est revenu tout de suite, très facilement ; comme le vélo ! Je suis très à l’aise dans l’eau, ce que me confirme mon guide. Il me dit même que je pourrais me passer de poids tellement je gère la stabilité ! (Ca veut dire que je pourrais descendre de la surface à 20 mètres de profondeur, sans poids, juste en gérant ma respiration). Trop contente ! Je ne suis pas peu fière ! J

Je me demande comment j’ai pu tenir deux ans sans faire de plongées ! J’adore ça. Au fond de l’eau, j’ai l’impression d’avoir 6 ans, de nager d’une chose à l’autre avec de grands yeux émerveillés. J’oublie le temps, j’oublie la fatigue, les douleurs, j’oublie tout ! Je n’ai qu’une chose en tête : voir tout ; admirer ses paysages splendides, « courir » après un petit poisson multicolore, regarder mes bulles remonter à la surface, savoir épier une murène sans bouger d’un poil, reconnaitre les poissons et se souvenir de leur nom, dénicher le nouveau corail ou la nouvelle petite bêbête que je ne connais pas. C’est trop bien ! Je rêve de faire découvrir tout cela à David, mais ce n’est pas son truc. Je ne perds pas espoir qu’un jour, peut être, j’arriverai à lui faire faire un baptême.

Je trouve que cette plongée, bien que moment magique pour mes émotions, n’est pas des plus belles. Le temps ne permet pas une belle visibilité, du coup, la vue d’ensemble en est gâchée. Mon guide me dit que c’est une bonne plongée, avec pas mal de poissons un peu rares. Certes, nous avons vu un magnifique poisson clown blanc à pois orange (avec de splendides nageoires), une murène, une raie pastenague à points bleus (malheureusement cloitrée sous une roche), de gros poissons Baliste (attention, c’est un peu dangereux !), des poissons lunes. Deviendrais-je difficile ? En même temps, à la Réunion, j’ai vu de si belles choses que je suis devenu un peu exigeante. J’attends avec impatience la prochaine plongée sous un beau soleil. Je retiendrais surtout de cette plongée, d’adorables coraux, ressemblant à de minis sapins de toutes les couleurs. Quand on approche la main, ils disparaissent dans un trou de roche. Ils portent très bien leur nom : « Chrismas Tree Worm » = « vers de sapin de Noel ».

En rentrant du bateau, je suis KO ! A la Réunion, j’avais espacé le plaisir en faisant une plongée tous les 15 jours. Je n’ai jamais fait deux plongées d’affilées. C’est usant mais c’est de la bonne fatigue ! Nous nous posons à un bar, celui où tous les plongeurs français se retrouvent. C’est à nouveau l’occasion pour nous de rencontrer des voyageurs et de partager nos impressions et nos découvertes. Nous glanons précieusement la moindre info sur la Thailande.

Ca y est, c’est décidé, je passe mon Advanced ! C’est grâce à Anne-Marie, car c’est avec l’argent donné à noël et pour le départ que je me l’offre. Merciiii beaucoup Anne-Marraine !! Je pense que cela va bien me servir !

Je commence après-demain. Ce qui est dommage, c’est qu’ils nous font tout enchainer : c’est sur deux jours. Le premier jour, il y a deux plongées l’après-midi, le deuxième jour, il y a deux plongées le matin, puis une de nuit. J’aurais préféré étaler le plaisir mais ce n’est pas possible. Je redoute mon état du deuxième jour avec trois plongées dans les dents !

L’avantage de l’Advanced, c’est qu’il n’y a pas de théorie, contrairement au niveau 1. Pas de cours dans une salle, tout se passe dans l’eau !

Il faut prendre 5 spécialisations. Deux sont obligatoires : la profondeur (aller jusqu’à 30 mètres) et la navigation. Oh là là, déjà sur terre, même avec un GPS, je me perds alors qu’est ce que ça va donner au fond de l’océan ! Mais, je trouve ça super intéressant. Déjà, pour mes deux plongées, j’ai eu le droit d’avoir un ordinateur (une espèce de montre au poignet). Cela permet d’avoir plein de données : la profondeur à laquelle on se trouve, la profondeur moyenne de la plongée, le temps de plongée, le temps de palier de décompression que l’on doit faire, la vitesse de remontée… J’ai envie d’en apprendre plus sur cet ordinateur, je pense que je ne pourrai plus m’en passer !

Après, il faut choisir ces 3 autres spécialisations parmi plusieurs. C’est sur, je prends la « plongée de nui t » et la « plongée d’épave » (j’en rêve depuis longtemps). J’hésite encore pour ma dernière spé. Il y a un « approfondissement de la flottabilité » (passer dans des cerceaux, ect…). Ca m’intéresse de me perfectionner mais je me trouve déjà à l’aise, est-ce que je vais vraiment apprendre quelque chose ? Il y a la « prise de photographie ». J’adorerais faire ça car ça me passionne mais cette option est à 1000 baths de plus pour la location de la caméra. Est-ce que j’aurais un jour les moyens de me payer un appareil photo ? Est-ce que j’ai une assez bonne stabilisation de flottabilité pour faire de belles photos ? Je laisse tomber la spécialisation « ordinateur » car dans ce centre, ils nous l’apprennent d’office et la spécialisation « connaissance des poissons ». Comme mon guide m’a dit, j’ai déjà une bonne connaissance des noms des poissons donc je ne vais pas apprendre grand-chose et c’est possible de l’apprendre au fur et à mesure en interrogeant son instructeur sur les noms des poissons inconnus.

Je suis super excitée et j’ai hâte d’y être, en même temps, j’ai un peu peur. Je ne connais pas mon futur instructeur, j’espère que ca va bien se passer. Même si les plongées sont un bonheur, j’ai toujours une appréhension avant : d’avoir mal aux oreilles, d’oublier comment bien brancher mon équipement, de me sentir mal sous l’eau…

 

Résumé du jeudi 6 juin :


Bon anniv Alexandre !!!

 

Aujourd’hui, journée REPOS !

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2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 17:30

Résumé du samedi 1 juin :

 

Aujourd’hui, 12h de bus (initialement prévu, en vrai c’était 13h30) pour quitter le Cambodge, passer la frontière et rejoindre Bangkok, en Thaïlande. Bien que stressant, le passage de frontière, par le sud, entre Koh Kong et Hat Lek, s’est bien déroulé.  Ces journées de transport sont vraiment fatiguantes et coûteuses. Quand on pense à toutes les journées qu’on a perdu à cause du transport, on se dit que c’est du gâchis mais c’est un choix si nous voulons découvrir le pays en entier.

Nous abandonnons le Cambodge pour la Thaïlande ; les dollars et riels pour les baths, les riz frits pour les padthai (nouilles thaï), les « orkoun » = merci pour les « khop khun khrap » dit par un homme et « khop khun kha » dit par une femme, les temples d’Angkor pour les beaux fonds sous marins et les régions de verdure…

Nous arrivons à Bangkok vers 21h, avec les gros sacs à dos, nous cherchons un endroit où dormir. Les chambres sont chères, nulles, bruyantes, sales… C’est la vraie galère ! Au bout d’une heure de recherche, nous finissons par accepter, par dépit, une chambre chère et pas terrible. Nous allons dans un restaurant, mais, pris de nausées, nous n’arrivons même pas à finir nos plats et David sa bière (c’est dire !). La fatigue, le stress, la pollution, l’air chaud ont eu raison de nous ! Nous retrouvons l’air étouffant et pollué de Bangkok. Nous haïssons « Beurkok » et avons hâte de partir d’ici. Malheureusement, il faut réserver notre suite de voyage. Nous devrons donc rester demain. Allez, au dodo, viiiite !

 

Résumé de dimanche 2 juin :

 

Nous partons découvrir les environs, qui sont réputés pour leurs grandes rues de shopping peu cher (Khao San Road) et, en soirée, leurs bars et restaurants animés. Et bien, voilà une journée qui a fait remonter Bangkok un peu dans notre estime. C’était, certes, une journée typique de touriste, mais sympa ! C’est fou comme ces rues créent, chez nous, une compulsion d’achat ! Nous avons alourdi le sac à dos de quelques kilos et allégé le porte-monnaie de quelques Baths. Tout donne envie et si nous n’avions pas ce foutu sac à dos à porter, nous aurions craqué pour des statues de bouddha en pierre, des grands éléphants en bois, des toiles de peinture à l’huile représentant de magnifiques paysages, des tonnes de vêtements et accessoires de marque (fausse, bien-sûr), de l’électronique 5 fois moins cher qu’en France, et j’en passe… Nous avons tout de même déniché quelques T-shirts pas chers, des petits bracelets et des paires de boucles d’oreilles. Bon, comme on peut s’en douter, c’est surtout moi qui ait craqué en fait… :S

Ce midi, nous avons mangé les fameuses « Padthaï », ces nouilles préparées en un instant dans un petit buibui à roulette. Pas succulent mais pas cher : 1€ par personne pour une bonne portion. Depuis ma maladie et ses nausées, j’avais fait un rejet total de la nourriture local. Je pense que la Thaïlande va me réconcilier avec la nourriture asiatique.

 Les plats Cambodgiens sont peu réputés et nous avons été déçus. Leurs spécialités se résument à du riz ou des nouilles frits et du « Lok lak », du bœuf assaisonné au citron et au poivre. C’est bon, mais c’est toujours pareil et il y a peu de choses à découvrir, au final. La nourriture Thaïlande est, au contraire, très réputée pour sa diversité et est apparemment délicieuse. Nous avons hâte de découvrir cela !

En attendant, en guise de goûter, nous avons dégusté un scorpion. Petite vengeance de deux scorpions que nous sommes (le signe du zodiaque). L’intérieur du corps, une espèce de pâte noire est plutôt écœurant mais le reste du corps : les pattes et les pinces, est bon. Croustillant et bien assaisonné, c’est meilleur que du criquet !

Ce soir, nous sommes allés prendre l’apéro dans la rue des bars, puis nous avons mangé un padthaï pour deux (meilleur que ce midi) et des espèces de pancake à la crème de coco pas terrible du tout !

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2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 17:28

Résumé du jeudi 30 mai :


Méfiants comme nous sommes, la veille, nous avions douté du petit dejeuner-buffet, ayant peur des extras. Méfiants, certes, mais curieux, nous décidons de le tester ce matin. Nous n’avons pas regretté : pour 3,50 dollars : café, thé, croissants, petits pains au chocolat, fruits, pain, œuf dur, bacon et petites saucisses à volonté. On  peut dire qu’on s’est fait plaisir !

Après ce bon petit déjeuner, nous avons farniente près de la piscine. Broderie pour moi (j’ai fini ma vraie broderie alors, maintenant, je décore mon short ! rires), lecture pour David. Déjeuner léger, puis nous partons direction une plage plus paisible, mais plus loin. Nous étions vraiment mieux sur cette plage : peu de touristes, pas de vendeurs ambulants, bref après-midi tranquille à siroter des jus en pensant à nos collègues au boulot !

 

Résumé de vendredi 31 mai :

 

En me levant, je sautillais de joie à l’idée de la journée qui nous attend. On dira ce qu’on en dira, mais pour moi, un voyage sans mettre mon masque et mon tuba et sans titiller mes petits poissons adorés, ce n’est pas un vrai voyage !

Vers 8h30, un mini bus vient nous chercher pour nous emmener prendre un petit déjeuner quelque part. On n’a pas trop compris l’intérêt de la chose mais, c’est inclut dedans, on suit.

Nous prenons ensuite un bateau qui nous emmène faire du snorkelling (masque/tuba) près d’une première ile. Quelques coraux, quelques poissons, ça ne vaut pas la Réunion, c’est sûr ! Il n’y a pas grand-chose à voir mais ça fait tout de même bien plaisir de plonger. Nous mangeons le repas du midi, à 10h45 bien-sûr : barracuda en barbecue, riz et pain. Puis, nous allons sur l’ile aux bambous. Nous nous prélassons dans une eau limite trop chaude et nous nous reposons. David me trouve un coquillage porcelaine, trop joli ! Je pars en exploration des fonds marins - un peu pauvre. Aie les coups de soleil sur le dos et les fesses ! Nous repartons faire du snorkelling près d’une troisième ile, mais le courant nous empêche de nous mouvoir comme nous le souhaitons. De plus, d’énormes oursins nous impressionnent.

Durant la journée, nous avons sympathisé avec un couple de français. Nous les invitons à prendre l’apéro au bord de notre piscine puis nous partons manger dans une pizzeria à l’ambiance particulière. Soirée sympa !

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 14:12

Résumé de jeudi 29 mai :

 

Aujourd’hui, j’ai la pêche ! Youhou ! J’ai même réussi à prendre un petit déj, une salade au déjeuner et une glace au goûter ! Je n’ai jamais mangé autant depuis une semaine et demie !

Comme il pleuvait ce matin, nous sommes restés paresser au bord de la piscine. Nous avons changé de chambre, pour une un peu moins cher mais toujours avec les mêmes avantages. Vers midi direction la plage qui n’est qu’à 200 m de l’hôtel. Apres un frugal repas et quelques heures allongés sur des transats, nous avons fait notre sport de la journée. Direction le centre ville, situé à quelques kilomètres de la plage. Nous faisons juste un petit tour au marché ; il ressemble a tous les autres. Nous n’avons pas de but précis. Bref peu intéressant. Retour à l’hôtel en tuk-tuk (que nous négocions maintenant à chaque fois ; même pour des sommes dérisoires, mais ça nous amuse), puis apéro autour de la piscine éclairée.

Nous sentons que nous sommes dans une ville touristique : les tuk tuk, les restaurateurs ne cessent de nous sauter dessus… Ils ne sont pas méchants mais fatiguants.

Sur la plage, de nombreux vendeurs (ou pseudo esthéticiennes) nous ont abordés, harcelés on peut dire. L’une d’elle m’a montré leur technique d’épilation des jambes : une ficelle qu’elle croise, un peu de talc et voilà ! Pas mal mais ça ne me donne pas envie de souffrir pour autant. L’ambiance de bord de mer est particulière. Des bars-restaurants jalonnent le sable, en essayant de vendre leurs soirées, toutes plus bruyantes les unes que les autres. Cela ne nous attire pas et nous préférons notre bord de piscine bien calme. Cela fait deux jours que je prends un bon cocktail : jus de pastèque, jus de pomme et jus de papaye. Bien frais, huuuum !

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