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13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 22:51

Photos à jour!

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13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 21:22

Mardi 8 octobre (par Dav) :

 

Ce matin, nous prenons notre courage à 2 mains (enfin, à 2 pieds) et nous nous préparons à faire une randonnée. Nous écoutons les conseils d’un voisin afin de trouver le sentier. Notre but est de grimper jusqu’au col des 3 cocotiers (il parait qu’il n’y en a plus qu’un seul). De là, on a une superbe vue sur toute l’île. Nous entamons notre marche. Nous croisons beaucoup d’arbres fruitiers, ainsi que de superbes fleurs d’hibiscus. Nous décidons d’atteindre ce col en effectuant une boucle et en passant par les crêtes de Hapiti. On nous a dit qu’il y en avait pour 3 bonnes heures aller/retour. En fait, c’est plus compliqué que ça : il n’y a pas de véritable sentier bien tracé et à plusieurs reprises on ne sait quelle direction emprunter. Nous traversons une jungle assez épaisse, parsemée de toiles d’araignées qui viennent recouvrir nos visages. Nos jambes viennent s’érafler sur de nombreuses ronces d’une densité traitre. Nos chevilles ont fort à faire avec les trous quasi-invisibles disséminés sur notre chemin. Après 3h de marche et un début de découragement gagnant nos troupes, nous finissons par arriver à un col (on n’a jamais vu de cocotier). Un splendide panorama s’offre à nous. Malheureusement, le soleil tape fort. Nous pique-niquons en vitesse et continuons notre randonnée afin de nous réfugier à nouveau dans la forêt. Nous rentrons au gite après près de 5h de marche (au lieu des 3h prévues)… bref c’était une bonne rando, comme je les aime !

Après-midi : repos pour se remettre de nos efforts !

 

Mercredi 9 octobre (par Dav) :

 

Depuis que nous avons retrouvé une connexion internet régulière, un certain stress nous gagne. Flo pense beaucoup au retour, et à toutes les complications que cela engendrent et je m’inquiète pour la recherche de boulot. Bref, avoir internet tous les jours, ce n’est peut-être pas une bonne idée. Grâce à cet outil, nous avons commencé à chercher un logement pour Tahiti…nous sommes démoralisés, on ne trouve rien de bon marché. Tout y est excessif : (plus de 120 euros la nuit). 

Bien décidés à profiter tout de même de notre journée, nous décidons d’aller voir la plage d’Haapiti. Celle-ci se trouve à 5 km de notre hébergement (c’est la plus proche). Après une grosse heure de marche, nous atteignons cette plage de sable fin. Nous pique-niquons devant le lagon bleu turquoise. Après une petite sieste au soleil, nous profitons de l’eau chaude. Nous apercevons un cours de danse polynésienne, enseigné à des enfants. Déjà à cet âge là, elles savent se déhancher. Nous sommes surpris par une averse et restons dans l’eau pour nous « protéger » de cette dernière. Notre retour se fera en stop.

 

Jeudi 10 octobre (par Dav) : 

 

Un très bon anniversaire à Benoit !

Aujourd’hui est un grand jour pour nous : nous fêtons notre 9ème anniversaire de rencontre (oui, déjà !). Nous avons réservé une excursion baleine (avec Heifara, que l’on nous avait conseillé maintes fois). Nous décollons à 9h, nous sommes une dizaine de français sur le bateau. Hé bin, je peux vous dire que la traque à la baleine ce n’est pas simple. Nous arrivons à nous approcher de ces grands cétacés, mais pas assez pour nous jeter à l’eau et pouvoir les observer de près en masque-tuba. Nous arrivons à apercevoir 3 mamans avec leur baleineau, mais aucune ne nous autorise à nous joindre à leur nage… Nous sommes un peu déçus, car nous espérions pouvoir « nager » avec ces grands mammifères. Pour rattraper ceci, le capitaine nous emmène nager avec des dizaines de raies d’environ 1 mètre et quelques requins. Les raies sont habituées (trop ?) à l’homme et viennent se frotter à  nous. Que c’est doux ! C’est un vrai plaisir de pouvoir évoluer à coté de ces animaux majestueux. Certes, c’est touristique, mais je suis content d’avoir fait cette expérience !

Ce soir, nous décidons de fêter notre « anniversaire » en nous offrant un restaurant chic. Nous mangeons d’excellents plats (ravioles au chèvre pour Flo et mi cuit de thon pour moi). Mais ce soir, nous ne pouvons nous coucher trop tard, car Flo m’a prévu une surprise demain matin…

 

Vendredi 11 octobre (par Dav) :

 

Flo m’a offert une activité qui me tentait depuis le début du voyage : faire du paddle. Pour ceux qui ne connaissent pas : c’est un « sport » qui se pratique en restant debout sur une planche et on pagaye pour avancer. Nous avons rendez-vous sur la plage de l’hôtel intercontinental (un hotel de luxe a plusieurs centaines d’euros la nuit). Nous rencontrons Franck, notre moniteur et un couple de français en lune de miel. Après de courtes explications, nous nous mettons sur notre planche. L’équilibre est instable les premières minutes, mais on s’habitue vite. Le plus problématique ce sont les vagues créées par les bateaux passant non loin. Nous effectuons une première pause au même endroit qu’hier : celui avec les raies. Cela nous permet à nouveau de caresser ces belles bêtes. Nous reprenons nos planches. Le courant nous pousse jusqu’à un petit motu, où nous effectuons une pause jus d’ananas. Nous avons ensuite « quartier libre » pendant 20 minutes, nous profitons d’un courant pour faire du snorkelling. Pendant que Flo ramasse des coquillages, j’ai la chance de pouvoir nourrir une raie. Celle-ci reste sur moi plusieurs minutes ; le temps de dévorer le gros poisson que je lui ai donné. Nous reprenons ensuite nos planches et nous finissons notre matinée sportive. Car, c’est assez fatigant pour les épaules de pagayer avec ces grandes rames. J’ai passé une matinée très agréable. Je referai du paddle avec plaisir. Enfin une activité nautique qui ne me fait pas trop peur !

Nous passons l’après-midi à chercher un logement potentiel à Tahiti… nous ne trouvons pas…nous déprimons…

 

Samedi 12 octobre (par Flo) :

 

Un très bon anniversaire à Sophie !!!

Ce matin, nous déménageons pour un bungalow sans vue sur le lagon (d’autres personnes avaient réservé avant nous). L’après midi, nous prenons la voiture pour nous rendre à une belle plage, où il y a des animations de danses pour les jeunes. 

Nous avons enfin trouvé une solution pour notre logement à Tahiti. Un ami de notre logeur actuel propose de nous héberger chez lui, à Papeete, pendant 2 jours, puis 2 jours chez son cousin à la presqu’ile de Tahiti. A la base, nous nous étions dis que nous allions nous faire plaisir et nous payer un hôtel de luxe pendant quelques jours. Oui, mais quand on voit que la nuit est déjà à 150€, que l’hôtel ne se situe pas dans le centre, qu’il faut donc rajouter une location de voiture à 90€ par jour, qu’il faut aller au restaurant car il n’y a pas de cuisine (le petit déjeuner est déjà à 36€ par personne !)… C’est tout simplement écœurant ! Si c’est pour rester cloitrés dans la chambre d’hôtel avec un paquet de chips, cela ne sert pas à grand-chose. Après tout, on est parti en voyage à l’aventure, c’est logique qu’il se termine comme il a commencé !

On ne sait donc pas du tout dans quelles conditions on va être hébergé, on verra bien ! L’avantage, c’est qu’on va découvrir Papeete, la capitale, puis la presqu’ile, qui est réputée comme le plus beau coin de Tahiti.

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 18:28

Celui qui trouve cette énigme aura un petit cadeau!

 

Qu'est ce que c'est?

 

PA080310

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9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 05:33

Samedi 5 octobre  (par Dav) - Transport jusque Mooréa

 

Allez, hop, on se dépêche : nous devons faire noc sacs car ce matin nous prenons l’avion. Dans un premier temps, nous atterrissons à Tahiti. Après une attente de 3h, bien occupée grâce à internet, nous reprenons un vol pour Moorea. Un vol qui ne dure que 15 minutes. On a à peine décollé qu’on atterrit. A l’aérodrome nous attends Raphaël. Ce dernier nous conduit dans sa pension : « Fare Maorina ». Nous ne payons pas plus cher qu’à Rangiroa, mais nous nous retrouvons avec un grand bungalow (cuisine, salon, sdb avec eau chaude, terrasse…) de 40m2. Et le luxe : nous pouvons faire une lessive gratuitement et il y a le wi-fi !! Nous profitons de l’après-midi pour visiter la supérette du coin (tarifs abordables et il y a même du fromage !) et prendre nos marques dans notre nouveau chez-nous.

 

Dimanche 6 octobre (par Dav) – Mooréa

 

Aujourd’hui, c’est repos ! On profite d’internet pour remettre les résumés et photos à jour, pour skyper, envoyer des mails… On potasse également le guide, afin de se faire un petit programme pour nos 10 jours ici. Pour nous déculpabiliser de cette journée « glande », on se réconforte en regardant le ciel déverser une grosse pluie, pendant une bonne partie de l’après-midi.

 

Lundi 7 octobre (par Dav) – Tour de Mooréa

 

Aujourd’hui, nous louons la voiture de nos hôtes (pour 3000 CFP au lieu de 9000 chez les loueurs habituels). Certes, elle n’est plus toute jeune, la marche arrière fonctionne quand elle veut, le coffre s’ouvre une fois sur 3, les fenêtres se ferment mal, les sièges sont mal attachés… mais elle roule bien (malgré le bruit). Nous nous arrêtons aux petits commerces croisés en chemin. Beaucoup de magasins de perles. Nous pique-niquons sur la plage des Tipaniers (un hôtel assez réputé ici). Nous profitons également de l’eau turquoise. Nous reprenons la route, pour longer la baie d’Opunahu et la baie de Cook. Nous montons au belvédère (240 m d’altitude) pour voir de haut ces 2 baies qui s’enfoncent dans Moorea et donnent à l’ile une forme de cœur. Nous faisons halte au lycée agricole qui propose d’effectuer un sentier botanique. Après cette pause, nous continuons notre tour de l’ile. Fatigués, nous ne ferons plus d’autre pause découverte (on garde ça pour un autre jour), mais nous commettons l’erreur de nous arrêter à Champion. Nos estomacs criant famine, nous craquons et nous achetons beaucoup (trop ?) de nourriture. Les prix ne sont pas aussi élevés qu’à Rangiroa et nous trouvons de beaux morceaux de viande et des fromages pour pas trop cher.  Nous bouclons le tour de l’ile (62 km) et profitons de quelques mets que nous avons achetés.

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7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 21:02

Dimanche 29 septembre (par Flo) :


Aujourd’hui est un grand jour ! David s’est enfin décidé à faire un baptême de plongée !

 

Note de Dav : « A y est. Je suis sain et sauf ! C’est la seconde fois que je fais un baptême. Celui d’aujourd’hui s’est bien mieux passé que mon premier. J’ai eu le droit à des explications assez poussées et une plongée individuelle : j’étais le seul élève. Je me suis assez vite adapter au fait de ne respirer qu’avec la bouche. Par contre, j’ai ressenti, pendant 10 bonnes minutes, des douleurs à l’oreille gauche.  Livia (ma monitrice) m’a tenu la main tout le long de ce baptême. Heureusement, car les rares fois où elle m’a lâché, j’ai senti que je dérivais. J’ai trouvé qu’il était compliqué de se stabiliser sous l’eau. De plus, je me suis rendu compte que je ne savais pas palmer… ca a l’air tout simple pourtant, mais je n’ai pas du comprendre la technique. Sinon, la plongée (45 minutes) est passée super vite. J’ai pu voir de très beaux coraux, une grosse murène, d’innombrables poissons. J’espérai secrètement des dauphins, mais on ne les a pas aperçus. C’était une expérience sympa, mais je ne suis pas sur de recommencer, car l’eau n’est vraiment pas mon élément. Je ne me sens pas comme une « flore dans l’eau ». »

 

Pendant qu’il plonge, je fais du snorkelling. En remontant à bord, Mako, le conducteur du bateau, me dit qu’il a vu des souffles de baleines au loin. En effet, on peut même apercevoir sa queue lorsqu’elle est à la surface. Dès que Dav remonte sur le bateau, nous fonçons donc à leur rencontre. Nous les approchons de près et nous sautons pour les voir en masque-tuba. J’aperçois d’abord des rémoras (de petits poissons blancs) sur une masse noire. La masse noire, c’est la baleine. Je vois juste la fin de son corps et sa queue avant qu’elle ne s’enfonce dans les profondeurs. Pas longtemps mais juste assez pour être impressionnée par cette rencontre. 

Je fais ensuite ma plongée où j’admire 1 tortue, 1 raie Manta et un grand banc de requins gris. Je ne sais pas si c’est l’ivresse des profondeurs ou ma joie de faire la rencontre d’une si belle faune marine mais je suis bien euphorique !

En rentrant, mauvais temps oblige, nous nous reposons devant un petit film. Nous partons ensuite faire une petite balade de l’autre côté de l’ile, du côté océan. Nous croisons des lanceurs de javelot. Ils essaient d’atteindre une noix de coco située à quelques mètres. Cela n’a pas l’air facile.

 

Lundi 30 septembre (par Flo) : 

 

Ce matin, à la plongée, nous voyons un dauphin qui nage vers la surface. Cette fois-ci, nous observons moins le banc de requins mais plus ce qui se passe juste en dessous. Un grand banc de chinchard composé de plusieurs centaines de poissons. C’est sympa de changer de vision, de ce mettre du côté des « proies » plutôt que des prédateurs.

Contrairement à ce que Dav pense, je ne suis pas blasée. C’est juste que je ne comprenais pas pourquoi nous restions un quart d’heure « dans le bleu », où il n’y a rien plutôt que d’avancer. En fait, je n’avais pas réalisé que nous avions autant de temps de palier à faire. Forcément, j’ai toujours plongé aux alentours de 20 mètres, mais là, à 50 mètres, c’est une autre histoire !

Après un petit repas à la maison, nous partons visiter la ferme perlière. Les explications sur le processus de « fabrication » de la perle de Tahiti est très intéressante. Vu les prix, je renonce à m’acheter un bijou mais nous ne sommes pas encore partis de Polynésie…

Après une petite séance bronzette (notre premier jour de beau temps !), nous profitons de la pizzeria juste à côté de chez nous.

 

Mardi 1 octobre (par Dav) :

 

Aujourd’hui, nous partons en expédition : direction le Lagon Bleu. Après 1 h de bateau, le capitaine nous fait débarquer à quelques dizaines de mètres d’un petit motu (île). Accompagnés par quelques requins à pointes noires, nous atteignons à pied ce petit ilot. Devant nous s’offre le lagon bleu. Un lagon dans le lagon. La couleur turquoise me rappelle du produit pour les wc. L’un de nos guide nous emmène visiter l’ile aux oiseaux. Après une heure à marcher dans l’eau (c’est du sport), nous atteignons ce petit motu. Ici, de nombreux oiseaux viennent s’y reproduire. En faisant le tour de cet ilot, nous faisons connaissance avec un couple… de dunkerquois. On est tranquille nulle part ! De retour à notre point de départ, nous avons la bonne surprise de trouver le repas préparé. De succulent morceaux de poissons crus et cuits (de thon blanc), accompagnée de riz et de pain-coco ont raison de ma sagesse. Je ne peux m’empêcher d’engloutir plusieurs assiettes de ces mets succulents. Après une sieste méritée, nous reprenons le bateau. Notre capitaine nous amène au large et nous propose de nous baigner. L’endroit est rempli de requins (requins gris et requins citron). Sensation assurée. Nous bravons notre peur et faisons quelques brasses avec ces monstres marins (bon, ici, ils ne sont pas dangereux pour l’homme…enfin j’espère).

 

Note de Flo : « Je suis la seule à ne pas oser nager avec eux et à rester cramponnée à l’échelle du bateau. C’est marrant, en plongée, je n’ai pas trop peur mais, là, c’est une autre histoire. Froussarde ou réaliste ? Un peu des deux, je pense ! J’ai lu récemment le livre qu’Yves a écrit sur les animaux marin dangereux. Les requins y ont bien-sûr une belle place. Les premières victimes sont les chasseurs sous marin et ceux qui pratique le « shark feeding » = nourrissage des requins. Exactement ce que font ces excursions en bateau ! Ils nourrissent les requins pour les attirer et que les touristes en profitent. Je trouve cela très malsain ; les requins commencent à associer la présence de l’homme à la nourriture. C’est dangereux, car ils peuvent confondre. Je sens d’ailleurs qu’ils regardent avec beaucoup trop d’intérêt mon appareil photo argenté. Il doit ressembler à un beau poisson appétissant ! Pour constater la dangerosité des requins, il suffit de regarder la jambe de Mako, le conducteur du bateau du club de plongée. Il a une énorme cicatrice sur tout le mollet, il lui manque toute une partie du muscle. Il péchait, il a saisit un poisson, un requin s’en est emparé, puis a attrapé Mako à la jambe. Il faut bien-sûr temporiser, les attaques de requins restent rares ; dans le monde, il y a plus de morts par piqure d’abeilles que par attaque de requins. Mais il faut rester prudent ! »

 

Avant de rentrer au port, nous essayons d’apercevoir les dauphins, mais ces derniers ne daignent pas se montrer. De retour à notre pension, nous faisons la connaissance de nos nouveaux « colocataires » : un couple de français effectuant un tour du monde et Amanda, une jeune américaine venue apprendre le français.

 

Mercredi 2 octobre (par Dav) :

 

On souhaite un bon anniv à Davy, on va bientôt fêter ça Bro !

Ce matin, Flo ne plonge pas. Nous allons jusque la poste afin de se connecter sur internet. Nous payons une fortune et n’arrivons à rien. Nous devons également réserver notre prochain logement. Après quelques coups de fils, nous trouvons une adresse pas trop chère pour nos 10 jours à Moorea. Ce fut moins difficile que prévu.

En fin de matinée, nous marchons le long de la route (ici il n’y a qu’une route longue de 13 km), et atteignons une bijouterie. Flo passe de longs moments à parler avec la vendeuse et finit par craquer sur une belle paire de boucles d’oreilles. La vendeuse promet de nous les ramener plus tard dans l’après-midi. Nous passons l’après-midi à nous prélasser au soleil.

Vers 16h, cette sympathique vendeuse (originaire de Toulouse) nous rapporte les bijoux. Puis s’installe et nous raconte pendant 1h30 sa vie polynésienne. On retient surtout qu’il est assez compliqué de s’intégrer à la population locale.

Le soir, malgré un joyeux polynésien présent à notre table, nous gagnons assez vite nos « appartements ». En effet, le courant ne passe pas trop avec nos nouveaux « voisins ». C’est assez rare pour le souligner.

 

Jeudi 3 octobre (par Dav) :

 

Nous souhaitons un bon anniv à Idvig et à ma cousine Laura !

Ce matin : nouvelle plongée pour Flo.

 

Note de Flo : « Dès que nous nous mettons à l’eau, nous voyons 3-4 requins soyeux qui commencent à nous tourner autour. Bizarrement, je me rapproche instantanément d’Yves ! C’est rare de les voir directement et si près de la surface. C’est la première fois que je vois des soyeux, ils ressemblent beaucoup aux requins gris. Je me dis que c’est typiquement le genre de situation où un requin marteau pourrait débouler. Tout ce que je pense se réalise ? (Je voudrais un million d’euros. Bon… apparemment, ça ne marche que pour les requins). Un grand requin marteau d’environ 3 mètres remonte du fond vers nous. Yves a laissé un gant flotter à un mètre de nous. Les requins soyeux et le marteau sont attirés, ils vont vers le gant, l’observent, le contournent. Cela a suffit à attirer le requin marteau. Je ne comprends pas bien, ça ne ressemble pourtant pas du tout à un poisson ! Cette rencontre fut très impressionnante ! La plongée se continue avec des prédateurs du large (moins impressionnants mais tout aussi gros) ; thons, barracudas, carangues… »

 

Pendant ce temps-là, je vais voir le débarquement d’un bateau. Celui-ci vient des Marquises et débarque 1 fois par mois. Toute l’ile vient ici, afin de s’y approvisionner en fruits et légumes frais. Des palettes entières de produits frais sont descendues du bateau et chacun vient y faire ses petites courses. 

En fin d’après-midi, après une heure de marche et 20 secondes de stop, nous atteignons le « relais Joséphine ». Cette pension, située face à la passe de Tiputa, est réputée pour la présence de dauphins en fin d’après-midi. Après une petite heure d’attente, nous repartons découragés. Quand soudain, le vent se lève, les vagues grossissent. Enfin, nous apercevons une demi-douzaine de dauphins s’amuser dans la houle. Ils effectuent des sauts impressionnants. Tout heureux, nous rejoignons (en stop) le resto « chez Obélix ». Le patron ressemble en effet au héros gaulois. Nous y mangeons très bien (cabri au curry avec banane plantain : elles ont un gout de patate douce).

Notre retour est assez stressant. En effet, on nous a mis en garde contre les chiens qui peuvent être dangereux (sales histoires). Une heure de marche, en pleine nuit noire nous attend… Après quelques frayeurs, un gentil polynésien accepte de nous prendre en stop. Nous rentrons sains et saufs à la pension.

 

Vendredi 4 octobre (par Dav) :

 

Dernière plongée pour Flo aujourd’hui.

 

Note de Flo : « Depuis le début, toutes mes plongées se sont déroulées à la passe de Tiputa. Pour ma dernière plongée, nous changeons ; direction la passe d’Avatoru (près de chez nous). Il est sensé y avoir des dizaines de requins. Pour finir, nous n’en voyons que trois : 2 requins à pointes blanches albimarginatus (tout à fait !) et un requin de récif à aileron blanc. Visuellement, cette plongée n’est pas extraordinaire. Elle est même décevante par rapport à toutes les précédentes. Mais cette plongée va devenir exceptionnelle pour un tout autre sens : l’ouïe. Je vois Yves se figer et nous dire de nous arrêter. Il nous fait signe d’écouter. Nous bloquons notre respiration et tendons l’oreille. Et là, splendeur ! De magnifiques chants de baleines se font entendre. Certains en auront entendu deux : une maman et son baleineau. Elles ne doivent pas être loin, à seulement quelques kilomètres. A un moment, je perçois, derrière les chants, des cliquetis de dauphins. Incroyable ! » 

 

Nous passons notre dernière journée à nous amuser avec le joyeux polynésien (rencontré plus tôt dans la semaine). Il nous fait une démonstration de « jonglage avec bâton ». Il faisait parti de la troupe de danseur que Flo avait vu lors du festival, il y a une semaine. Il se fait appeler Jallé. Le voisin nous ayant gentiment offert du mahi-mahi (dorade), Jallé nous propose un petit barbecue pour ce soir. Pendant qu’il s’occupe de la cuisine, nous avons le droit à un cours intéressant d’Yves (le maitre de plongée) sur les risques de la plongée. Nous passons ensuite la soirée avec Jallé et un copain à lui, à nous raconter anecdotes et devinettes.

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6 octobre 2013 7 06 /10 /octobre /2013 09:25

Youhou, enfin une bonne connexion internet et cela normalement pour 10 jours! Un luxe! Du coup, la fin des photos d'Australie et toutes celles de Nouvelle Calédonie sont à jour. Les résumés sont, eux aussi, à peu près à jour. Le reste suivra bientöt...

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5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 23:36

Mercredi 25 septembre (par Flo) :


Nous voilà partis pour la Polynésie ! Nous avons un vol de Nouméa à Papeete (à Tahiti). Nous prévoyons de reprendre directement un avion pour Rangiroa. Nous sommes un peu stressés car nous avons réservé nos billets inter-ile sur internet sauf qu’il est indiqué qu’ils donnent une réponse dans les 72h. Oui, mais nous, comme d’habitude, on s’est décidé à la dernière minute donc 72h après notre réservation sur internet, on est sensé être déjà arrivé ! On prend donc l’avion en ne sachant pas si notre second vol est bien pris en compte.

Le trajet en avion se déroule très bien. La compagnie de Nouvelle Calédonie Air Câlin est parfaite ! Nous avons le droit à un super repas (les meilleurs repas que l’on fait dans ce voyage sont dans l’avion !) avec apéritif, entrée, plat, fromage, dessert, digestif… La grande classe ! Nous avons également plein de film à regarder. Bref, pas de temps pour dormir !

Après l’atterrissage, le commandant de bord nous annonce les températures, l’heure d’arrivée « 4h20  du matin » et le jour d’arrivée « mercredi 25 septembre ». Pas logique ! On est parti de Nouméa  à 20h le mercredi 25 septembre donc on est jeudi. Et bien, si, avec les histoires de décalage horaire, c’est logique. Nous avons donc le droit à deux journées de mercredi 25 septembre. Dommage que ce n’est pas encore la journée de mon anniv… Ce qui est classe, c’est que nous arrivons à Tahiti en pouvant clamer que nous avons les nouvelles du lendemain ! Ce qui est moins chouette, c’est que nous, n’ayant pas réfléchi plus loin que notre bout du nez, nous avons réservé notre billet d’avion et notre nuit d’hôtel pour jeudi ; demain donc. Ca n’arrange pas notre schmilblick !

En descendant de l’avion, les voyageurs reçoivent, par leur famille ou leur hôte, un collier de fleurs fraiches. Ca sent bon la fleur de frangipanier et c’est très joli. Bouhhhh, nous, personne ne nous attend, nous n’avons donc pas droit à cet accueil…

Il pleut à torrent ! Ah bon, c’est ça le paradis de la Polynésie ? Nous apprendrons par la suite qu’il y a une énorme tempête, notamment sur Rangiroa, qui a détruit pas mal d’habitations. Il fait mauvais depuis 15 jours, c’est un temps très inhabituel pour ici. Super !

Nous attendons que l’agence d’Air Tahiti ouvre à 6h du matin. Dès l’ouverture, nous nous précipitons. Notre réservation n’a pas été prise en compte mais il y a de la place, aucun souci. Nous prenons donc nos billets inter-ile. Le programme : 10 jours à Rangiroa, 10 jours à Moorea et 5 jours à Tahiti. Nous avons eu du mal à nous décider. Rangiroa est l’ile la plus réputée niveau plongée mais les billets d’avion sont chers ; c’est vraiment un plaisir que l’on se fait (enfin, que je me fais). Elle fait partie de l’archipel des Tuamotu. Moorea, dans l’archipel de la Société, est juste à coté de Tahiti. Elle a apparemment de très jolies plages. Tahiti, séjour inévitable avant nos avions pour la France, possède de jolies randonnées dans les terres. Nous avons décidé de ne faire que trois iles pour pouvoir bien profiter dans chacune d’elle.

 

Mercredi 25 septembre (bis !!!) (par Flo) : (A partir de maintenant, quand j’écris un résumé, ce n’est plus le même jour

pour vous. Pour vous, il est 12h de plus donc, souvent, il est un jour de plus.)

 

Vers 11h, avec pas mal de retard, nous prenons notre avion pour Rangiroa. C’est un petit avion avec peu de place. Au décollage, l’avion prend de la vitesse puis… freine à la dernière minute. Heu, c’est normal ça ? Le commandant de bord s’excuse de cet incident mais nous avons percuté 16 victimes. Petite pensée aux 16 oiseaux qui n’auront pas d’autre vol… En tout cas, nous, on n'est pas prêt d’avoir le notre !

Après vérification de tout l’appareil, on est reparti. Dans l’avion, on discute avec des jeunes de Lille et de Marquette. On vient à des milliers de kilomètres pour rencontrer … des Lillois ! Ils nous disent que le meilleur endroit pour voir des raies Manta, c’est sur l’ile de Maupiti. Zut ! En Indonésie, il était écrit qu’on pouvait en voir aux iles Gili. En arrivant là bas, on nous a dit que c’était un mythe, qu’il fallait allait à Lombongan. On a choisi de ne pas s’y rendre pour passer plus de temps à Ubud. En Nouvelle Calédonie, nous avons su, trop tard, que c’était sur l’ile d’Ouvéa qu’il y en a. On avait choisi Lifou. Et là, on a encore loupé le coche. J’espère vraiment qu’il y en a à Rangiroa car c’est un rêve pour moi de plonger avec des raies Manta !

En arrivant au mini aéroport de Rangiroa, les français appellent notre hôte. Il n’y a pas de souci pour décaler les nuits, ils viennent nous chercher. Tout est bien qui finit bien.

La pension est plus que sommaire : chambre minuscule, cafards, souris, tout est rouillé, l’hygiène est plus que douteuse. Nous nous en doutions, c’est le moins cher de l’ile (46€ tout de même !). L’avantage, c’est qu’il y a une petite cuisine et que nous sommes juste en face du lagon. Il y a déjà un locataire avec qui nous sympathisons. Nous passons la soirée sur la plage, à siroter une bière, sur un air de guitare, en admirant le coucher de soleil, les 2 raies pastenagues et la quinzaine de petits requins à pointes noires qui sont juste en face de nous. Je vais faire ma jeune mais : « c’est un truc de ouf !!! »

Au dodo ; comme dirait David « on a plus 20 ans », enchainer les nuits blanches, ce n’est plus possible !

 

Jeudi 26 septembre (par Flo) :

 

Levé 7h ! Excitée comme une puce, me voilà partie pour ma première plongée. Le moniteur vient nous chercher et nous amène à son club, à coté de la passe de Tiputa.

Un atoll est une ancienne ile volcanique qui a disparu sous les eaux ; il ne persiste plus que la barrière récifale. Un chapelet de petits ilots de quelques dizaines ou centaines de mètres de large, séparés par des passes, constitue alors l’atoll, qui entoure son lagon. L’archipel des Tuamotu est constitué de plus de 78 atolls. Rangiroa est le deuxième atoll le plus grand au monde. Avatoru et Tiputa sont les deux principaux villages, situés sur deux ilots séparés par une passe, tandis que le reste de l’atoll est quasiment inhabité. Les passes sont les anciens endroits des sorties de rivières.

La moyenne d’âge des plongeurs est d’environ 50 ans. C’est des habitués qui reviennent tous les ans et toujours au même club. Certes le matériel est vétuste mais peu importe, je suis à ce club pour le moniteur. Yves Lefèvre, 51 ans, est une pointure dans son domaine. Il a plus de 20000 plongées à son actifs (non, il n’y a pas de zéro en trop !) : 3 plongées par jour, 365 jours par an, depuis 30 ans. C’était le premier plongeur à venir à Rangiroa et a créer un club. Il a fait découvrir à Cousteau les fonds sous marin de l’ile. Il a écrit aussi pas mal de bouquins et participé à des reportages vidéo sur la plongée, notamment avec Luc Besson et Nicolas Hulot. Il a été aussi caméraman subaquatique pour de nombreux films (entre autre avec Monica Belluci et Jean Dujardin). Bref, il a de la bouteille (et en plongée, c’est utile ! Ah ah ah !). Blague pas drôle de côté, c’est un homme chaleureux, à l’écoute et un vrai passionné. C’est un grand homme ! Je pense que j’ai beaucoup à apprendre de lui. Du côté des plongeurs, ils ont tous minimum un niveau 3 et la plupart sont moniteurs en France. Il y a même le moniteur qui a fait passer son baptême à Yves, quand il avait 13 ans. Je suis impressionnée de plonger avec eux. J’ai peur de ne pas être à la hauteur avec mon petit niveau 2.

Nous nous équipons et prenons le bateau pour 2-3 minutes. Nous plongeons dans la passe, juste à côté. Nous sommes 7 à plonger, en plus de Yves (normal, ils sont tous autonomes). Je n’ai jamais plongé avec autant de monde, j’ai peur qu’on se dérange dans l’eau. Le champ visuel est très réduit et il n’est pas rare de se rentrer dedans. En fait, il n’y a eu aucun souci car, contrairement à d’habitude, nous ne longeons pas de murs de coraux. La visibilité est excellente ; nous avons donc l’océan pour nous. Dès le début, je sens une différence de rythme entre les autres et moi. Je palme beaucoup plus vite qu’eux. C’est là que ce fait le déclic dans ma tète. Sur le bateau, les autres se moquaient des autres clubs en disant qu’ils faisaient des visites de zoo : un animal, un autre, puis un autre. Je suis habituée à cela et j’ai pris le rythme. Avec Yves, c’est différent, on prend vraiment le temps. Il faut dire qu’en Polynésie, ils peuvent se permettre de ne pas faire la course aux animaux, tellement il y en a ! Nous prenons donc le temps d’admirer la belle tortue verte qui vient à notre rencontre. Il y a beaucoup de photographes parmi nous, je les envie ! Nous voyons ensuite quelques requins gris. Et là, mon cœur ne fait qu’un tour. Quelques magnifiques raies Manta passe devant nous. Nous en aurons vu 15 au total !!! J’apprendrais par la suite que c’est quand même extraordinaire d’en voir autant, c’est surement du à la grosse tempete d’il y a quelques jours qui a remué les fonds. Bref, j’ai une chance inouïe. Je n’en reviens toujours pas. Nous les avons vues vraiment de près ! La plus grosse devait faire dans les 4 mètres. Regardez votre salon et comparez ! Oui, c’est énorme ! J’adore la plongée, j’adore cette ile, je ne veux plus partir ! Yves me dit que ma consommation d’air est très faible et que je suis « une très bonne plongeuse ». C’est un sacré compliment, venant d’un grand homme comme ça ! J

David doit être nettement moins emballé car il a été malade toute la nuit. Dès que je rentre, je l’emmène chez le médecin. Gastro. Pas très grave, pourtant il n’a jamais eu autant mal au ventre !

Nous nous reposons toute l’aprèm, au bord de notre lagon. J’y fais du snorkelling mais il n’y a plus de requins et il n’y a pas grand-chose à voir.

Le soir, pendant que David se repose, je vais voir, avec 2 autres locataires, des danses polynésiennes. Toute la semaine, il y a des rencontres sportives entre les différents villages de l’ile. Cela a lieu tous les ans. Il y a beaucoup d’ambiance. Nous avons le droit à 3 groupes qui effectuent chacun des chansons, puis des danses. Ce qui est génial, c’est que ce n’est pas du tout un événement organisé pour les touristes. Les danses sont magnifiques et les costumes aussi : pagnes de feuilles de palmier, soutien-gorge en noix de coco ou en fleurs, couronnes de fleurs. C’est exactement les chants et les danses polynésiennes que j’imaginais. C’est vraiment une chance de pouvoir assister à cela. 

 

Vendredi 27 septembre (par Flo):

 

Deuxième plongée. Elle débute par la rencontre (lointaine) avec deux dauphins nageant lentement dans le rai de lumière qui nous sépare de la surface. Splendide. Nous voyons également 2 raies Manta mais plus lointaines que la veille. Puis, nous arrivons au dessus d’un groupe d’environ 100 requins gris. Fou, fou, fou ! J’ai l’impression de rêver !

Il y a une deuxième plongée, je les accompagne sur le bateau pour faire du snorkelling et voir les dauphins. Nous en voyons 5-6 de près sautant dans les vagues. Génial ! Malheureusement, chaque fois que je plonge, ils sont partis. Je finis par rester sur le bateau, les vagues en masque-tuba me donnent le mal de mer !

Nous réitérons notre aprèm plage en face de la maison. Soirée petits jeux avec notre coloc’. Nous avons l’impression d’être là depuis une semaine alors que cela ne fait que 2 jours. Dans ce voyage, le temps nous aura joué des tours !

 

Samedi 28 septembre (par Flo) :

 

Ce matin, David nous accompagne au club de plongée. Il va beaucoup mieux mais il a encore quelques souci, il reste donc sur le bord pendant que nous plongeons.

Note de Dav : « Lors de son retour, Flo me parait moins emballée que la veille… elle n’a vu « qu’un banc de 200 requins gris et une raie manta »… c’est tout.

Bon sinon, je me suis décidé à faire le grand saut : sur les conseils (j’espère) avisés de Flo. Je me suis inscris pour effectuer un baptême de plongée demain matin. J’espère ne pas me faire croquer par un requin, ne pas manquer d’oxygène, ne pas paniquer sous l’eau, etc…

Comme mon appareil digestif me laisse enfin tranquille, nous nous offrons un petit resto sur le port « chez Lily » : poisson à la vanille excellent. Puis, nous passons l’après-midi à la plage publique afin de nous y reposer. Enfin, surtout pour admirer les jeux organisés par les polynésiens. C’est une fête annuelle comportant plusieurs disciplines. Aujourd’hui nous avons la chance d’assister au « porté de pierres » : hommes comme femmes portent à leur épaule un rocher de 60 à 100 kilos ; une vraie démonstration de force. Nous admirons également leur agilité lors de la « montée du cocotier ». Et leur rythme endiablé sur un « marathon de danse » durant plus de 2 heures ! Les danseuses sont jolies, se déhanchent agréablement.  Depuis que nous sommes arrivés, nous avons remarqué, qu’une bonne partie (ce n’est pas une généralité) des polynésiens étaient de forte corpulence (voire très forte).  Cependant, de jolis traits composent leur visage.  Et leur gentillesse…n’en parlons pas… nous n’avons même pas besoin de faire du stop : ils s’arrêtent sur le bord de route pour nous emmener à destination. Ca à l’air d’être un pays où il fait très très très bon vivre. »

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5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 23:34

Bilan de la Nouvelle Calédonie par David :


Les plus :

-         

L’ambiance à la cool : on retrouve ici une atmosphère détendue comme à La Réunion. Doucement le matin et pas trop vite l’aprèm.

-          Enfin, on a pu parler français…que ca fait du bien ! Demander des explications, s’informer sur les horaires des bus, échanger avec les gens ; on a enfin pu faire toutes ces choses

-          Le sourire de la plupart des gens.

-          Lifou et l’ile des Pins… la vie sur une petite île est vraiment incroyable. On a envie d’y rester plusieurs semaines pour s’y reposer. Avec un petit coup de cœur pour l’île des Pins : le sud est un petit bijou.

-          L’auberge de jeunesse de Nouméa : très bonne ambiance et prix raisonnables. Et enfin une douche chaude disponible tous les jours !

-          L’aquarium de Nouméa : certes il n’est pas grand, mais il possède de très beaux bassins et de bonnes explications.

-          L’ilot canard : des fonds sympa à voir en snorkelling

 

Les moins :

-          Le soleil qui n’a pas été au rendez-vous sur les 5 derniers jours (notamment pour l’île des Pins)

-          Les prix excessifs de la nourriture. Pire qu’en Australie. En fait les prix en général…tout y est, au moins, 2 à 3 fois plus cher qu’en métropole. Nous avons tout de même réussi à rester dans notre budget prévisionnel.

-          Les quelques réactions agressives, des kanaks, qu’on a pu observer à notre égard. Ce qui peut, plus ou moins, se comprendre quand on sait comment la France a pris de force ce pays. Un petit sentiment d’insécurité que nous n’avions jamais ressenti précédemment dans notre voyage.

-          2 semaines : c’est trop court. Nous n’avons pas eu le temps de visiter « Grande Terre » ni les autres îles loyauté.

-          Nouméa : bof, c’est une capitale sans grand charme.

-          La température de la mer : brrrr glaciale pour moi !

 

Bilan de la Nouvelle Calédonie par Flo :


Les plus :


-          Les lagons magnifiques d’un camaïeu de bleu incroyable (qu’aucune photo n’arrive à retranscrire !)

-          L’auberge de jeunesse : très pratique, bien organisée et une ambiance conviviale avec plein de nouveaux copains de quelques jours

-          Les iles aux alentours : Lifou mais surtout l’ile des pins, calme et très jolie

-          L’accueil chaleureux et spontané de certains calédoniens

 

Les moins :


-          Le racisme et l’alcoolisme grandement présent un peu partout

-          Le mauvais temps et la température de l’eau

-          Le prix des logements, de la nourriture et des excursions

 

Bilan général :


Je suis un peu déçue de la Nouvelle Calédonie. J’imaginais de belles plages avec de jolis lagons (certes présentes sur les iles mais pas du tout à Nouméa) et de beaux coins de snorkelling (en fait, la barrière de corail est très loin et la plupart des excursions en masque tuba doivent se faire en bateau : chères !!!). J’ai largement préféré la Réunion. Dommage que nous n’ayons pas pu visiter le reste de la Grande Terre et ses villages de brousse. En même temps, nous n’avons vraiment pas eu de chance pour le temps et cela a surement joué sur nos ressentis.

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5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 23:32

Mercredi 25 septembre (par Dav) :


C’est la course aujourd’hui. Avant 10 h, nous devons préparer nos sacs et rendre la chambre. Nous effectuons une petite session internet pour nous rendre compte que nous n’avons pas de nouvelles de nos billets d’avions,  ni de notre logement en Polynésie… (et toujours pas de nouvelles de notre loueur de van d’Australie). Nous prenons ensuite le bus, direction Anse Vata. Nous effectuons quelques derniers achats, et allons visiter l’aquarium. Nous avons fait le tout en 1h 30. Il s’y trouve de très beaux aquariums, avec des poissons et des coraux splendides. De plus, de nombreuses explications très intéressantes jalonnent le parcours. Au pas de course (enfin, après une pause Quick), nous reprenons un bus pour retourner chercher nos sacs à dos à l’auberge de jeunesse. Après des adieux déchirants avec nos nouveaux copains, nous ne trainons pas et allons vite reprendre au autre bus, qui nous emmène à l’aéroport. Ouf, nous avons réussi à boucler cette journée assez stressante. Nous pouvons même profiter d’une connexion internet gratuite. Merci à tous les aéroports de nous offrir ceci. Demain c’est TAHITI : destination de rêve ! On the road again ! 

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 01:12

(le bilan de l’Australie est dispo dans la catégorie « Australie »)

 

Aïe. A l’auberge de jeunesse, il y a trop de tentations de papotage et sur les îles, nous n’avions pas pris l’ordinateur. J’ai donc 10 jours de résumé à rattraper et des dizaines de photos à trier. Au boulot !

 

Jeudi 12 septembre (par Flo) :

 

Excitation TOTALE pour Dav, comme pour moi, au moment de monter dans l’avion. L’équipage parle français ! Nous sommes à deux doigts de nous jeter dans leurs bras. Oh, les explications sont en français, les voyageurs à côté de nous parlent français. Quel bonheur ! La crise d’euphorie n’est pas loin !

Dans l’avion Australie-Nouvelle Calédonie, nous devons remplir la fameuse fiche pour la douane. Cette fois, plus possible de faire les bêbêtes, c’est en français ! Nous déclarons donc nourriture et coquillages. Arrivé à Nouméa, on sent déjà l’ambiance zen des îles quand le douanier nous dit « c’est bon, c’est bon, bonnes vacances » avec un grand sourire.

En attendant la navette qui nous fera rejoindre le centre ville, nous nous imprégnons de l’ambiance. Il est minuit, nous sommes en T-shirt et short, les voyageurs retrouvent leur famille dans une atmosphère détendue, chaleureuse. On a posé le pied en Nouvelle Calédonie depuis 2 minutes et, déjà, on s’y sent bien.

Nous avons réservé 3 nuits à l’auberge de jeunesse de Nouméa. C’est le seul hébergement que nous pouvions nous payer. Nous regagnons donc notre chambre double à pas de velours pour une bonne nuit bien méritée.

 

Vendredi 13 septembre (par Flo) :

 

Nous découvrons l’auberge de jeunesse. Elle est vraiment bien conçue. Il y a 88 couchages dont 13 en chambre double et le reste en dortoir. Il y a une cuisine, avec tout l’équipement nécessaire, un espace salle à manger extérieur et intérieur, un salon tv, une machine à laver et un sèche-linge, une table de ping-pong, une consigne à bagages… Chacun a un casier fermé pour ses couverts et sa nourriture, ainsi qu’un autre en chambre froide.

Nous apprécions de retrouver les discussions, les blagues, les jeux avec des jeunes, en français ! Nous n’avons pas réellement sympathisé avec des gens depuis Ko Tao, en Thaïlande, c'est-à-dire, depuis 2 mois et demi. Avec Dav, on a beau s’adorer, il y a surement bien un moment où on allait finir par se taper dessus à coup de raquettes de plage, si on continuait à ne rester qu’à deux 24h sur 24. Ouf, grâce à nos nouveaux copains de quelques jours, la guerre des ménages est évitée !

Après avoir pris connaissance des lieux, nous partons à pied découvrir le centre ville. L’auberge de jeunesse est en hauteur de la ville, avec une vue sympa, mais, du coup, avec 102 marches (oui, oui, on a compté) à monter et descendre chaque fois qu’on veut se rendre quelque part…

Nous commençons par visiter la maison de la perle, un magasin classique de bijoux avec des perles de Tahiti mais où les vendeuses donnent des explications sur le processus de création de la perle. C’est très intéressant. J’espère avoir la chance de pouvoir visiter une ferme perlière quand nous serons à Tahiti.

L’objectif du jour est de préparer notre séjour. Nous ne restons que 12 jours, et nous sentons déjà que cela sera trop court ! Comme toujours, nous avons beaucoup de difficultés à prendre des décisions. Nous réservons nos billets pour le bateau qui nous conduira aux îles aux alentours : Lifou et l’île des pins. Nous sommes déçus car nous n’aurons pas le temps de visiter la grande terre (juste Nouméa) avec ses brousses et ses tribus, et nous n’aurons que 2 jours à l’île des pins. Mais bon, il faut faire des choix.

Nous sommes horrifiés des prix. Les billets de bateau sont chers, ce qui nous prend une grosse partie de notre budget du séjour. Les courses au Casino s’avèrent difficiles. Entre la tomate à 1€50, le paquet de chips à 5€ et les magazines à 15€, notre cœur chavire ! Nous optons finalement pour une baguette et du pâté, ce qui deviendra notre repas midi et soir pendant tout le séjour !

Après un pique-nique sur le port, nous continuons à découvrir la ville et rentrons à l’auberge, profiter d’un apéro avec les copains.

La ville de Nouméa et ses plages ressemblent beaucoup à la côte d’Azur. Nous ne sommes pas dépaysés et nous sommes loin de l’idée « carte postale avec plage de sable blanc et lagon turquoise » que nous avons de la Nouvelle Calédonie. Pour autant, cette ville reste sympathique.

 

Samedi 14 septembre (par Dav) :

 

Ce matin, direction le marché de Nouméa (ouvert tous les jours de 5h à 12h). Nous achetons de quoi prendre un petit-déj sympa : ici nous retrouvons les pâtisseries à la française...mmmh. Nous trouvons les prix (notamment les fruits et légumes) fort excessifs. Ce midi, ca sera encore baguette-pâté.

Nous passons également à la maison du lagon : c’est l’office du tourisme pour les activités nautiques. Nous glanons 2 ou 3 renseignements utiles.

Comme nous avons besoin de faire un peu de sport (bah oui, faut bien éliminer le paté), nous continuons notre marche jusqu’à la baie de l’orphelinat. Pas rassasiés d’effort, nous poussons notre promenade jusque la baie des citrons, c’est un bel endroit entouré de restos et magasins. Et là nous croisons un Carrefour !! Oui mesdames, messieurs ! Notre premier Carrefour du voyage : on est donc obligé de s’y arrêter et d’y faire quelques courses. Bon, les prix sont tout aussi élevés.

Nous allons ensuite jusque Anse Vata. Sur le bord de plage, les touristes se mêlent aux locaux. L’ambiance est détendue, certains pique-niquent, d’autres font des cabrioles sur la plage. Nous restons quelques heures à se prélasser au soleil (mais on ne se baigne pas, l’eau est fraiche). Nous rentrons en bus (point trop n’en faut) jusque l’auberge de jeunesse où nous retrouvons l’ambiance chaleureuse et estudiantine du lieu. Ici, beaucoup sont venus pour s’installer plusieurs mois (ou plus). Nous sommes pratiquement les seuls vacanciers !

 

Dimanche 15 septembre (par Flo) :

 

Nous prenons le bus, direction Anse Vata. Nous empruntons ensuite un bateau pour faire la traversée de 10 minutes qui nous sépare de l’île aux canards. Il y a, là- bas, un sentier sous-marin réputé avec panneaux explicatifs. Les fonds sont, en effet, sympathiques mais l’eau est glaciale. Nous en avons mal à la tête et aux oreilles. Ah, c’est ça, les plages de Nouvelle Calédonie ? Bof ! En faisant le tour de l’île à la nage, je me rends compte que l’eau est quand même à 23 degrés mais qu’il y a des courants très froids.

Nous avons réservé une nuit de plus pour ce soir à l’auberge, mais il n’y a plus de place pour une chambre à deux ; nous sommes dans un dortoir de 6, que des mecs. Je sens que ça va ronfler !

 

Lundi 16 septembre (par Dav) :

 

Après une courte nuit, nous prenons la direction du port. Nous nous sommes levés à 5h et avons laissés les bagages à la consigne. Nous prenons le « Betico 2 » : c’est le seul bateau, qui fait la liaison inter-ile. Après 6h30 dans ce monstre des mers, nous arrivons sur Lifou (ile assez étendue : elle est plus grande que Tahiti ou la Martinique), une des iles loyauté (en tout, il y en a 4). C’est dans ces iles que la tradition kanak est bien conservée. L’ile est divisée en 3 districts, composés eux-mêmes de plusieurs tribus. A notre arrivée, notre hôtesse, Louise, vient nous chercher en voiture et nous ramène jusqu’à notre hébergement. Nous sommes au gite « Faré Falaise », qui se trouve tout au nord, sur la baie de Jokin.  De notre gite, perché sur une falaise, nous avons une vue imprenable (sur 180°) sur l’océan Pacifique. Très beau spectacle. Nous prenons un escalier de 215 marches, pour descendre jusque l’eau turquoise. Flo snorkelle quelques minutes (dans l’eau fraiche), tandis que j’admire le paysage. Ce soir nous dormons en case : maison traditionnelle kanak, de forme conique. Par chance nous ne sommes que 2 (alors qu’il y a une dizaine de places).Toute la nuit, nous entendons  des bruits bizarres dans les murs et le plafond…

 

Mardi 17 septembre (par Dav) :

 

Ce matin, Flo est parti faire deux plongées bouteilles. Je profite de la vue jusque 10h avant d’aller la retrouver à la baie de Jinek (qui est à une douzaine de km). Je pensais réussir à me faire prendre en stop. Pas de bol, seulement 2 voitures sont passées… j’ai du me faire le trajet à pied, sous le cagnard. J’ai retrouvé Flo ravie. Cependant, un énorme paquebot venait de déverser une horde d’australien (plusieurs centaines) sur la plage… C’est comme ca toutes les semaines parait-il.  Toute de suite, cette baie splendide perd de son charme. Nous sommes rentrés en voiture avec Georges (le mari de Louise). Ce soir, nous prenons le repas confectionné par Louise. 20 euros par personne pour un beau bout de poisson, mais des coquillettes et un bout de papaye…mouais. Haaa nous découvrons ce qui provoquait les bruits étranges hier soir : des crabes violets qui courent dans tous les sens… je sens qu’on va bien dormir encore !

 

Note de Flo : La plongée a été superbe. Une visibilité incroyable. C’est comme si j’avais un écran géant alors que je m’étais toujours contentée d’une petite TV en noir et blanc. Quel que soit le film, c’est forcément mieux ! Et le film a été très joli : peu de gros poissons, mais des coraux splendides et des milliers de petits poissons. Un vrai aquarium ! Et 2-3 requins gris et requins à pointes blanches à chaque plongée.

 

Mercredi 18 septembre (par Dav) :

 

Aujourd’hui, nous louons la voiture du gite (5500 CFP/journée). Ici pas de contrat, pas de permis, rien. Faut juste ramener la voiture en bon état. Ca me fait tout bizarre de reconduire à droite.

Nous prenons une dame en stop, Emma, et l’emmenons jusqu’au marché de Wé (la capitale de l’ile). Nous faisons de petites emplettes (pour gouter aux pâtisseries locales). Nous reprenons la route, avant de nous arrêter chez un sculpteur de bois. C’est un passionné, qui a gentiment pris le temps de nous expliquer en détail ces sculptures. Ici, les gens sont tous très gentils, ils ne cessent de nous dire bonjour, nous aident, nous sourient. Nous allons ensuite sur la plage de Luengoni. Pfiouuu c’est un décor de carte postale. Indescriptible… même les photos n’arrivent pas à rivaliser avec la réalité du moment. Dans l’après-midi, nous visitons la baie de Drueulu et la plage splendide de Peng. Après avoir roulé près de 200 bornes, nous rejoignons notre gite, où épuisés nous nous couchons sans même penser aux crabes.

 

Jeudi 19 septembre (par Dav) :

 

Ce matin, nous louons des vélos. Nous retournons admirer la baie de Jinek, qui n’est pas envahie par les australiens ce coup-ci. Nous profitons de nos bicyclettes pour aller au supermarché du coin. Comme la nuit a été mauvaise (pourquoi les coqs se mettent à chanter dès 1h du mat ?), nous rentrons assez tôt au gite et nous admirons le coucher du soleil du haut de notre falaise.

 

Vendredi 20 septembre (par Dav) :

 

Nous allons à Wé, accompagné par Georges, pour reprendre le bateau. Comme nous avons quelques heures d’avance, nous passons grignoter quelques mets locaux au marché. Le reste de la journée n’est qu’attente et ennui… Plus de 7h dans le « Betico 2 »… heureusement c’est un bateau confortable. Il y a même des films qui sont retransmis… sauf que, sans le son, c’est moins distrayant.

Nous retrouvons l’auberge de jeunesse pour quelques heures. Nous retrouvons aussi les joies du dortoir et de ses habitants qui se couchent à 2h du mat’ quand nous, nous nous levons à 5h… Oui demain départ Ile des Pins

 

Samedi 21 septembre (par Flo) :

 

Un grand grand MERCI à Idvig, grâce à qui, nous nous offrons les billets de bateau pour l’île des pins. Merci pour ces deux jours de visite.

Ce matin, bateau à 7h pour 2h30 de traversée jusqu’à l’île des pins. Nous avons réservé une nuit dans une case. Elle est nettement mieux que celle de Lifou, mais nous avons tout de même des souris. Préférez-vous dormir avec des crabes ou avec des souris ? David et moi avons des avis divergents.

Louise (encore une), la dame du camping, nous offre des fruits à notre arrivée. Nous découvrons donc le corossol, un gros fruit avec une chair blanche, un peu gluante. Délicieux !

Nous nous attendions à trouver des prénoms originaux ici mais pas du tout. Les habitants se prénomment Louise, Georges, Patrick, Edouard ou encore Emma, pas très dépaysant.

Louise nous dit que nous pouvons emprunter gratuitement les canoës de ses fils pour aller jusqu’aux petits ilots en face de leur plage privée (La chance ! Moi aussi, je veux une plage privée dans mon jardin !). Nous n’hésitons pas à profiter de cette aubaine (ici, la location de canoë est à 36€ la demi-journée !). Malheureusement, le temps est vraiment maussade. Il le sera les deux jours, pas de chance. Forcément sous un temps gris, les lagons normalement turquoise deviennent bleu-gris et le paysage est nettement moins joli.

Après notre excursion canoë, nous visitons à pied la baie de Kanumera et celle de Kuta, qui, malgré le mauvais temps, nous paraissent splendides. Vrai coup de cœur pour cet endroit. David part faire l’ascension du pic’n’ga, un mont culminant à 230m qui offre une vue panoramique sur les lagons. La brume gâche malheureusement un peu l’effet.

Le soir, nous nous offrons un grand plaisir : un restaurant avec un buffet à volonté. Nous nous y rendons de nuit (le soleil se couche à 5h45). Sur la route, nous ne voyons rien ; nous tentons de retrouver notre chemin. Nous nous retrouvons finalement sur une propriété privée (à 10 mètres du sentier). Nous sommes reçus par un kanak, pas très commode. « Qu’est ce que vous venez me casser les c*** ! On n’est pas en pays conquit ici ! Blancs, rentrez chez vous ! » Et j’en passe. Nous filons, sans demander notre reste.

Nous savions qu’il y avait pas mal de racisme en Nouvelle Calédonie. Une copine de l’auberge nous avait même raconté s’être fait grandement insultée dans le bus. Le passé historique de la Nouvelle Calédonie avec la France a une grande responsabilité là dedans. C’est surprenant de voir un côté de la population d’une gentillesse infinie, notamment à Lifou, et l’autre complètement hostile aux étrangers. Nous nous faisons la réflexion que c’est le premier pays où nous ne nous sentons pas toujours en sécurité. A Nouméa, quand nous remontons les escaliers pour l’auberge, il y a toujours des kanaks ivres sur les marches, quelle que soit l’heure de la journée. Souvent, dans le journal, nous lisons qu’il y a eu des altercations avec un autre groupe, et que des pierres ont été lancées, abimant les voitures à côté. L’alcool a même été interdit de vente dans tous les supermarchés le mercredi, vendredi et samedi à partir de 12h. Bienvenue en France !

Heureusement, notre buffet nous égaye la soirée : crudités, fruits de mer, salades, plats chauds, desserts. Le terme « à volonté » a raison de notre estomac !

 

Dimanche 22 septembre (par Flo) :

 

A 7h30, Louise nous conduit jusqu’à l’embarcation des pirogues. Nous prenons une pirogue traditionnelle, avec une grande voile blanche, pour une heure, jusqu’à la baie d’Upi. Cette baie est réputée comme une petite baie d’Along. Pas rien ! La réputation est à la hauteur, car c’est tout à fait ce que l’on s’imagine du Vietnam. Le temps gris renforce cette impression d’Asie, faisant ressortir la végétation et les rochers apparents. Pendant la traversée, nous apercevons (pas très bien) plusieurs tortues, une raie et même un dauphin !

La pirogue nous dépose, puis nous marchons 45 minutes dans la jungle. Nous arrivons à une piscine naturelle encastrée entre plage et rochers. Elle est très jolie mais c’est le coin touristique par excellence, il y a foule. Malheureusement, je n’arrive pas à rentrer dans l’eau froide pour faire du snorkelling.

Nous traversons ensuite la rivière de sable, qui, pour mon plus grand bonheur, est couverte de minuscules coquillages.

Nous rentrons en navette jusqu’au camping, puis rejoignons le port pour reprendre le bateau pour Nouméa. Nous avons beaucoup aimé cette ile, même plus que Lifou. Les paysages de plages, de lagons et de végétation sont très jolis et mériteraient de rester plus que 2 jours.

Quand nous débarquons du bateau, nous constatons qu’il pleut à Nouméa.

Nous retrouvons l’auberge de jeunesse avec plaisir (c’est un peu notre maison, maintenant) et nous avons même le droit à une chambre à deux, pour ses trois dernières nuits. Le luxe !

Demain, on s’offre un luxe supplémentaire : une boite de ravioli. Alléluia. Les sandwichs commençaient à nous sortir par les yeux !

 

Lundi 23 septembre (par Flo) :

 

Vu le temps, j’annule ma plongée prévue aujourd’hui. Tant pis, j’aurais peu plongé en Nouvelle Calédonie mais cela me laissera un plus gros budget pour la Polynésie.

Nous ne sommes pas mécontents de cette journée de pluie ; nous allons pouvoir nous reposer, faire le résumé, les comptes, trier les photos… Depuis notre arrivée, nous nous sommes souvent levés tôt et les nuits ont été peu fameuses, nous avons besoin de récupérer.

 

Mardi 24 septembre

 

Aujourd’hui, grand soleil. Zut, on a annulé la randonnée palmée pour rien. De toute façon, on a besoin de faire une nouvelle journée glandage pour récupérer de notre soirée de la veille, avec les copains. On prépare les sacs et on réserve nos billets pour Tahiti !

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