Le blog de lebonheurauboutdumonde

Jeudi 4 Juillet – Pont Kwaï : (écrit par David)

Ce matin, nous nous reposons en restant dans notre GH. Puis vers midi, nous descendons dans le centre ville, afin de s’informer sur les horaires de bus. Demain, nous quittons cette ville pour rejoindre les îles. J’ai trouvé Kanchanaburi relativement peu intéressant d’un point de vue découvertes, mais c’est une ville peu chère avec pas mal de gens très souriants.

Nous avons décidés de visiter le JEATH museum. J (japan), E (england), A (america et australia), T (thailand) H (holland) : nationalités faites prisonnières par les japonais (lors de la seconde guerre mondiale). Ces prisonniers ont été utilisés pour construire une longue voie de chemin de fer, et notamment le pont de la rivière Kwai. Il y eut plus de 130 000 morts… Ce musée se révéla fort déçevant. Rien de transcendant, nous voyons quelques photos sans grand intérêt. Les atrocités des japonais ne sont pas dénoncées et de nombreuses photos nous montrent des prisonniers souriants, jouant aux cartes, ou buvant l’apéro… Assez peu réaliste.

En fin d’après-midi, visite du pont de la rivière Kwaï. Allez, je dois vous entendre siffler derrière votre écran !! C’est un long pont en ferraille enjambant la Kwaï. Nous avons siffloté le célèbre air  en prenant des photos sympas. Pour les cinéphiles : ce n’est pas le même pont que dans le film. Celui-ci a été tourné au Sri Lanka. Ce pont était un point stratégique pour le transport d’hommes et de matériaux (pendant la 2^nde GM) et il a connu plusieurs bombardements et reconstructions.

Note de Flo : J’ai trouvé dans un petit magasin un grand nombre de perles et pierres semi-précieuses. Un bonheur pour moi !

Vendredi 5 Juillet – Transport jusque Chumphon (écrit par David)

Ce matin, lever tôt. Nous prenons un bus (pendant 2h) direction Ratchburi. De là, nous prenons un train jusque Chumphon, ville où nous prendrons un bateau pour Ko Phangan. Ce train est agréable. Nous sommes en 2^nde classe. Il est climatisé, nous sommes bien installés et on nous sert un plateau repas. Nous ne sommes pas habitués à tant de luxe ! Par contre au lieu d’arriver à 14h 30, nous débarquons  dans la ville portuaire vers 17H30. 3h de retard, là, on reconnait déjà plus les transports thaïlandais !

Note de Flo : « Ratchburi est une ville peu habituée à voir des voyageurs : il n’y a rien à visiter ici et les touristes voulant descendre dans le sud prennent habituellement une formule de transport tout compris qui passe par Bangkok. Du coup, les habitants m’ont paru plus ouverts, heureux de voir des touristes. Un papa nous a montré du doigt à son fils, un jeune moine nous a aidé à trouver notre train sans qu’on lui demande (c’est la première fois que nous parlons à un moine !), d’autres moines nous ont offert des fruits dans le train… »

A notre arrivée, Flo et Chantal nous ont dégoté une petite chambre (Suna ghuesthouse : prix peu élevés : 300 baths pour 3, confort limité). En revanche, une mauvaise surprise nous attend : le prix du bateau. 1000 baths par personne pour rejoindre Ko Phangan. Nous avions refusé de prendre une formule toute faite Ratchanaburi-Ko Phangan, via Bangkok (surtout pour éviter une nuit dans le bus). Mais cette formule coutait 1000 baths/personne. Là, en nous débrouillant nous-mêmes, nous payons pas loin du double… A réfléchir la prochaine fois.

Ce soir, nous goutons à un barbecue thaï : système ingénieux qui permet de faire griller la viande et de faire cuire des nouilles en même temps. Le gout s’avère décevant.

Au dodo tôt, car demain une navette vient nous chercher à l’aube pour nous amener jusqu’au port.

Samedi 6 juillet – Arrivée à Ko Phangan (écrit par David)

Ce matin je m’aperçois, avec stupéfaction, que j’ai perdu le Routard… certainement au resto d’hier soir. Je le trimballais partout avec moi depuis le début. Je me sens tout nu sans lui.

Note de Flo : « En trois jours, David a perdu notre coupe-ongle (avalé dans la boue de la rivière Kwai), sa casquette, sa lampe frontale et le Routard. Il va finir par m’oublier quelque part, j’en ai peur… »

A 7h, nous arrivons au port. Nous embarquons à nouveau avec la compagnie Songsterm (faute de place sur Lomprayah, plus confortable). Décollage à 7h du port. Nous déposons beaucoup de voyageurs à Koh Tao. Nous repassons devant cette île avec sourire et nostalgie. Puis, nous continuons notre voyage en bateau. Sur cette compagnie, vous avez le choix entre payer 30 baths pour être assis et congelé par une clim mal réglée, ou cuire sur le pont entassés telles des sardines, ou s’asseoir gratuitement dans une pièce remplie d’odeurs de fioul... Nous avons choisi l’option cuisson. Et nous avons à présent des lunettes de soleil ou des tee-shirts intégrés à notre bronzage. Très sexy !

Nous arrivons à Ko Phangan, où nous prenons un taxi cher (2OO baths/personne) pour Mae Haad. Ici, nous avons le choix entre 6 logements. Nous choisissons de prendre 2 petits bungalows, sans climatisation. Nous sommes à 50 mètres de la mer, de nombreux cocotiers s’offrent à nous. Bref, comme dit Chantal, nous sommes déjà atteints de « l’îlite » : on a plus envie de repartir.

Mercredi 3 juillet : (écrit par Flore)

Aujourd’hui, nous partons aux cascades Erawan. Des routards rencontrés plus tôt nous les avaient vivement recommandées. Il y a sept niveaux, à chaque étage ; une cascade différente. Nous y arrivons après 1h30 de bus. Nous ne sommes pas sûrs d’arriver jusqu’en haut, il parait que ça grimpe fort. En réalité, c’était tout à fait faisable… L’eau est jolie, claire mais quelque peu crayeuse. Au deuxième niveau, nous apercevons des singes. Ils se montrent très intéressés par nos goûters, nous fuyons… Au troisième étage, nous devons laisser la nourriture : interdit de l’emmener plus haut. Dommage, nous ne pourrons pas faire de picnic. En fait, il y a peu d’espace pour se poser et si tout le monde déjeunait là haut, ce serait impossible. Nous devons aussi payer une caution en fonction du nombre de bouteilles dans nos sacs. Nous la récupérerons quand nous redescendrons. Je trouve le système pas mal, cela évite que les gens jettent leurs bouteilles d’eau vide dans la nature. Maman et moi nous baignons au 7^e ciel, enfin au 7^e niveau. C’était une bonne petite balade mais nous sommes un peu déçus quand même ; on nous avait tellement vanté les mérites de ces cascades ! C’est fort touristique et il manque d’espace.

Nous rentrons nous reposer à notre guesthouse, les pieds dans la rivière Kwai.

Samedi 29 juin (écrit à 3 en cadavre exquis : il faut donc nous excuser si les phrases sont bizarres…)

Ce matin, nous avons enfourché des bicyclettes. Rouge pour Dav et Chantal, couleur barbie pour Flo (on n’a pas pu choisir !). Location sympathique de 30 baths (moins d’un euro) par jour par personne. Nous commençons par effectuer le tour de la vielle cité de Sukhothai. Nous sommes éblouis par l’incroyable beauté des frondaisons. Nous avons appris, de façon savante, grâce au guide, qui s’appelle Chantal, d’incroyables choses : la différence entre les bouddhas et les boudhettes. (Cela devient du n’importe quoi ce jeu... Allez David, dis nous ce que tu as appris ; nous on ne se souvient plus.) Nous avons appris la différence entre un lotus et un nénuphar : ce premier s’élève vers le ciel tandis que l’autre est au ras de l’autre. Le bouddhisme a choisi comme emblème la fleur de lotus. (Reprenons le jeu). Puis, nous avons visité le grand tour, avec notamment un grand bouddha de 18 mètres de haut. Epuisés, nous sommes retournés, après des noodles soup achetées, dans un buibui sur la route, délicieuses et pas chères, nous sommes rentrés nous reposer. Après une petite sieste, ces dames ont décidé de se faire poupouiller et masser au baume de tigre. Doux et puissant comme un tigre.

(Bon… on va arrêter le carnage ici… Promis, demain, on ne joue plus et on s’applique à écrire…)

Dimanche 30 juin – Voyage jusque Ayutthaya : (écrit par David)

Nouveau trajet en bus. Notre but est d’arriver à Kanchanaburi. Mais au lieu de passer par Beurkok, nous avons trouvé une autre solution plus sympathique : faire escale à Ayutthaya (et y visiter quelques temples), puis aller directement dans l’ouest.

Nous quittons Sukhothai, ravis d’avoir découvert cette ville. Nous sommes tombés sous le charme de la vieille ville (nous n’avons pas fait « new Sukhothai »). Notre GH (old city guesthouse) était parfaitement placée : à quelques dizaines de mètres des temples, du petit marché local. Nos ballades en vélo dans ces immenses espaces verts sont d’excellents souvenirs.  La beauté du coucher de soleil sur les temples nous a permis de prendre de belles photos.

Nous prenons un bus vers 8h30 le matin. Un long trajet de 7h. Le bus nous dépose au bord d’un périphérique. Nous devons débourser 2OO baths de plus pour rejoindre notre Gh (sherwood gh). Une petite gh sympa et peu chère, avec comme « must » une piscine. Chantal et Flo piquent une petite tête dès notre arrivée. En fin d’après-midi, nous allons prendre la température de cette ville. Certes, le parc est inscrit au patrimoine de l’Unesco, mais pour l’instant je suis déçu par cette ville. Au premier abord, c’est une ville assez sale, avec une circulation dense. Notre visite du « night market » est, toutefois, très sympathique. Il y a de la nourriture dans tous les sens. Des nouveautés culinaires incroyables. Nous naviguons entre les odeurs (plus ou moins appétissantes), la vue de créations culinaires colorées. Nous nous essayons à quelques mets, avec plus ou moins de réussite. Nous décidons d’aller diner dans un des petits boui-boui, proche de notre gh. Problème : compliqué de trouver un menu écrit en anglais. Nous ne sommes pas dans un coin fort touristique ; presque toutes les cartes sont écrites en thaï, et n’ont pas de photos. Nous dénichons quand même un menu anglais (qui aurait cru que voir de l’anglais nous aurait fait autant plaisir). Nous allons nous coucher tôt dans notre petite chambre climatisée, car demain nouvelle journée en vélo. Nous allons découvrir les temples d’Ayutthaya. Et notamment le temple que Flo attend depuis le début du voyage : Wat Mahathat.

Le défi que Chantal nous donne est "dormir une nuit chez l'habitant en Thailande ou en Indonésie et leur offrir en échange un présent."

C'est ce que nous voulions faire mais nous nous sommes rendu compte, une fois sur place, que c'est difficile. Nous sommes souvent dans des villes et nous nous voyons mal aller toquer chez quelqu'un pour lui demander l'hospitalité alors qu'il y a une guesthouse juste à côté... De plus, avec nos lourds sac à dos, on ne peut pas s'aventurer loin.

Nous verrons, mais c'est un défi qui nous plait en tout cas.

Vendredi 21 juin – Arrivée de Chantal (écrit par David)

Ce matin, c’est l’effervescence : Chantal arrive vers 9h à l’aéroport. Nous prenons un songstaew pour aller la chercher. Nous prenons le petit-déj dans un aéroport frigorifique : la clim marche à plein régime ici. Il doit faire 22 degrès, mais nous n’avons plus l’habitude de telles températures polaires.

L’avion de Chantal venant d’atterrir, nous scrutons avec impatience la sortie de la salle aux bagages. Le temps s’écoule, de nombreuses personnes passent devant nous, mais aucune trace de notre voyageuse. Puis nous apprenons que tout le monde à récupérer ses bagages. Stupeur, stress, interrogations… Chantal a-t-elle loupée sa correspondance ? Non, juste une incompréhension ; nous nous étions trompés de porte de débarquement. Plus de peur que de mal. Mère et fille se retrouvent finalement.

Après lui avoir montré notre guesthouse, nous nous mettons en quête de lui faire découvrir la ville de Chiang Mai. Le temps gris n’est pas une mauvaise chose, cela lui permet de ne pas trop souffrir de la chaleur, pour l’instant. Après son premier repas thailandais, nous retournons nous reposer à la GH.

Tandis que ces dames se remettent de leur voyage (ou émotion), j’ai une mission de la plus haute importance à accomplir : ramener du pain. En effet, Chantal nous a ramené du saucisson et plein de fromages. Et manger tout ca sans pain, c’est comme jouer au foot sans ballon. Je me mets en quête d’une boulangerie. Autant au Cambodge il est facile de trouver des baguettes un peu n’importe où, autant ici c’est mission impossible. Après plusieurs kilomètres à me perdre dans la ville et plusieurs conseils (plus ou moins) avisés de thailandais, je trouve un pub irlandais qui vend une multitude de pains…

Vers 17h30, nous prenons notre pique-nique français… Comté, saucissons et brie. Mmmhhh, quel régal pour nous qui n’avons pas mangé autant fromages depuis une éternité (enfin un mois et demi quoi).

19h : au dodo pour tout le monde !

Samedi 22 juin – Waropot Market et Wat Doi Sutep : (écrit par David)

Ce matin, direction le marché (situé à l’ouest, en dehors de la vieille ville). Nous faisons découvrir à Chantal, ce petit marché local (presque pas de touristes).

Le midi, nous mangeons un petit Pad-Thai, en bordure du marché. Peu cher (30 baths) et l’un des meilleurs que l’on ait mangé. (Chantal : c’est la 1ere fois que je mange pour 80 centimes un plat tout frais cuisiné devant nous).

Nous décidons, ensuite, d’aller sur la montagne Sutep. Après 2 songstaew (Celle-ci se situe à quelques kilomètres au nord), nous débarquons à plus de 1500 mètres d’altitude. Nous découvrons un très beau site. Un grand escalier de plusieurs centaines (j’exagère certainement) de marches, nous conduits jusqu’au Wat Doi Sutep (Chantal : c’est un escalier en forme de dragon, chaque marche est bornée par des tuiles vernissées représentant la queue du dragon). C’est un très beau temple. Des gens font une procession, des moines bénissent locaux et touristes. En plus, nous avons un panorama gigantesque sur Chiang Mai et sa région.

De retour à la GH, notre mission est de trouver un nouveau logement pour les jours à venir. Nous cherchons un endroit plus perdu dans la nature. Après un nouvel apéritif dinatoire (saucisson-fromage), et de nombreux échecs quant à joindre la GH que l’on avait repéré, Flo et Chantal vont se coucher tôt. Demain : elles passent leur journée à apprendre la cuisine thaïlandaise !! Hâte de goûter leurs petits plats !

Dimanche 23 juin – Cours de cuisine : (écrit par Chantal)

Notre cours de cuisine se fait dans une ferme à ½ heure du centre de Chiang Mai, ce qui me donne l’occasion de voir la campagne, la végétation, la montagne. Nous faisons le tour des hôtels pour rassembler les inscrits au cours de la journée. Nous nous retrouvons avec un couple frère et sœur qui habite le Kenya et un couple mère et fils qui sont de l’Alaska !!! Ils échangent beaucoup sur leur pays respectif mais, bien sur en anglais, et c’est là qu’on se dit qu’on aurait du mieux apprendre l’anglais et que si on veut continuer à voyager, il faut vraiment qu’on s’y mette !!!

On s’arrête au marché pour faire les courses en fonction de ce que l’on a choisi, pour chaque plat, on a trois choix. C’est l’occasion pour l’animatrice de nous initier aux différentes sortes de riz, à la fabrication du jus de coco, aux choix de légumes…

Nous commençons par faire la sauce de curry gingembre : nous broyons tous les ingrédients dans un gros mortier avec pilon en pierre. Ca fait pas mal de bruit ! Puis nous cuisinons notre soupe, la mienne à base de lait de coco et celle de Flo aux crevettes et curry rouge. Nous dégustons chacun notre production puis on se remet au travail pour 2 autres plats. Chaque plat se compose à peu près de la même base mais il faut couper les légumes en long, en mince, broyés, en carré différemment pour chaque recette. On négocie le nombre de piments pour que ça reste mangeable pour nous, on prend les doses « baby » et c’est déjà très relevé ! On déguste tout ça en en laissant la moitié. Une mini sieste et on apprend maintenant à faire les pâtes Thai les plus courantes qu’on emportera dans un sachet plastique. Ils vendent au marché tous les aliments , même liquide dans des sachets plastique, avec un système élastique très ingénieux, je trouve ça très bien, chez nous ça éviterait tous ces emballages très couteux et peu écologiques .

Enfin, confection du dessert, mais là, ça m’inspire moyen, je n’ai jamais été amateur de riz sucré, heureusement des morceaux de mangue délicieuse vienne compléter le met.

On n’a pas compris grand-chose, parce que tout était en anglais, mais on a enregistré les gestes essentiels et on essaiera de refaire et de vous le faire gouter. C’était très bien et parfaitement organisé.

Sunday market (écrit par Flo) :

Le dimanche, il y a un très grand marché qui s’organise à l’intérieur de la vieille ville. Nous sommes allés le visiter. C’est le plus beau marché que nous ayons vu depuis notre départ. De nombreux artisans exposent leurs créations très variées, colorées et peu chères. Je craque pour un magnifique dessin en noir et blanc représentant « un p’tit vieux thaï ». C’est tellement réaliste qu’on dirait une photo. Cela nous a fait un peu penser à la braderie de Lille, que nous allons rater cette année.

Lundi 24 juin (écrit par Flo) :

Aujourd’hui, nous changeons d’hébergement au profil d’une guesthouse un peu en dehors de Chiang Mai, plus nature. Notre hôte vient nous chercher. Il est français et d’une gentillesse à toutes épreuves. Nous sommes enchantés des lieux : magnifique jardin exotique, chambre spacieuse, petits luxes digne d’un grand hôtel (shampoing, eau et fruits gratuits, clim, jus de bienvenue, vélo à disposition…). Dav et moi sentons que nous allons avoir du mal à retrouver nos chambres miteuses après cela !

Nous nous reposons la matinée, puis prenons les vélos pour une balade de 2-3h dans les environs. Juste magnifique ! Enfin de beaux paysages d’Asie comme on en rêve : verdures luxuriantes et éblouissantes, ruisseau et lac, bambous et cocotiers, rizières… Pour couronner le tout, nous croisons un petit village de paysans, authentique. Les habitants nous sourient tous. Nous sentons, qu’ici, ils ne doivent pas voir beaucoup de touristes. Pour l’instant, nous trouvions que le sourire thaï était une légende. Les gens sont plutôt froids et distants, pour ne pas dire désagréables pour certains. Cela nous change ici, et cela fait chaud au cœur ! Toujours pas de rizières en escalier mais tout de même parfait !

Soirée jeux et au dodo.

Mardi 25 juin (écrit par Flo)

Ce matin, notre hôte nous a conduits à des sources d’eau chaude, à 5 minutes en voiture. Nous y avons passé la matinée. Des bassins et de gros geysers produisent une fumée épaisse et une odeur de soufre, d’œufs pourris. Nous achetons d’ailleurs ces derniers à l’accueil et nous les faisons cuire dans l’eau, dans de petits paniers. Expérience rigolote !

Ma maman et moi faisons un massage des pieds d’une demi-heure. Quel délice ! Je pourrais presque m’endormir. Cela nous donne envie d’essayer un massage du corps à l’huile. Peut-être arriverons-nous à convaincre David ?

L’après-midi est moins amusante. Je souffre de fortes douleurs aux intestins depuis 2-3 semaines. La persistance des symptômes et nos craintes d’une suite de dengue nous poussent à aller consulter. Ici, pas de médecin, c’est l’hôpital direct. Bon, et bien, deux hôpitaux en deux mois, je n’aurais jamais fait autant ! En fait, je teste les hôpitaux de chaque pays pour vous ! Celui-ci vaut bien un 5/5 ! Propre, peu d’attente, traductrice en français (!!!), médecin (apparemment) compétent, pas trop cher. Je vous recommande !

C’est surement le traitement anti-paludisme qui crée des effets indésirables (sur la notice, cela peut aller jusqu’à la perforation de l’estomac !). Je n’en suis pas là, mais je suis sous antibiotique et interdite de traitement anti-palu pour au moins une semaine. Cela m’inquiète tout de même un peu de ne plus être couverte.

Nous rentrons à notre guesthouse/hôtel pour un bon repas. Les hôtes sont aux petits soins pour nous, cela en est presque gênant !