Le blog de lebonheurauboutdumonde

Jeudi 20 juin – Zoo (écrit à deux)

Nous souhaitons à Marie un très bon anniv. Désolé de ne pas être la pour tes 19 ans tite sœur !

Après un changement de chambre et un petit déj décevant, nous prenons un tuk-tuk pour visiter le zoo. Nous découvrons un très bel endroit. Certes, beaucoup d’animaux ne sont pas visibles (car zoo en travaux), mais le site est en pleine nature. Nous passons la journée à marcher et observer de près hippopotames, gibbons, crocodiles, raies et autres animaux impressionnants. Nous assistons aussi à un petit spectacle avec différents animaux, notamment des loutres habiles. C’est un très beau zoo. Nous avons cependant l’impression qu’il tombe à l’abandon : quelques chemins impraticables, des jeux pour enfants ultra dangereux (on a failli se faire avoir), des vivariums qui ne ferment pas vraiment (d’ailleurs on se demande encore où est le scorpion), de nombreux enclos d’animaux vidés de leur résidents… Ce parc est très grand (plusieurs kms carrés), beaucoup de touristes le parcourent en navettes. Nous avons décidé de tout faire à pieds… Hé bien, c’est très agréable, mais après 5h de déambulation avec montées et descentes, nous sommes contents de rentrer à la maison !

Le soir, nous allons manger dans un petit restaurant avec accueil charmant et bons plats, que demander de plus ?!  

Dimanche 16 juin – 1^er jour de trek (texte écrit par David)

Avant même de commencer ce périple, nous nous imaginions ce trek comme une sorte d’attrape-touristes, un tour ultra-organisé et rodé… Mais pour 45 euros (1700 baths)/ personne pour 3 jours, nous étions prêts à accepter ceci. Et curieusement ce trek s’est révélé plus « nature » que nous l’espérions :

Nous préparons nos sacs, nous petit-déjeuneyons, nous rendons la chambre…. Bref nous sommes prêts à partir pour 8h30, comme on nous l’avait précisé. Finalement, notre songtraew ne passe nous prendre qu’à 9h45. Puis nous entamons le tour des guesthouses, afin d’y chercher les autres protagonistes de ces prochaines journées. Tant bien que mal, nous nous serrons comme des sardines, et nous entamons notre périple à 11 dans ce taxi.

Notre fine équipe se compose d’un couple d’hollandais, de deux français étudiants en médecine et en attente de leur résultats, d’un israélien, de 4 Irlandais particulièrement éméchés et de nous.

1^er arret : la ferme aux orchidées et papillons : De belles orchidées aux couleurs inconnues permettent de prendre quelques belles photos. Nous faisons le tour en 10 minutes. Bref rien d’exceptionnel. (Note De Flo : A la boutique de la ferme, il y a de jolis bijoux : de vraies orchidées ou papillons pris dans de la résine. Pas mal du tout !)

(NDF : Pendant ce temps là, certains de notre groupe vont visiter un village réputé pour leurs « femmes girafes » ; ces femmes au long cou orné de colliers. C’est quelque chose que nous aurions aimé faire. Cependant, ils reviennent écœurés du côté trop touristique de cette étape.)

2^nd arrêt : un petit marché local, où le guide achète de quoi nous ravitailler pour ces 3 jours. L’heure (il est midi passé) et le manque d’intérêt de la matinée, nous font prendre conscience que nos estomacs commencent à se manifester.

Nous reprenons le taxi pour commencer la vraie aventure. Et là, malgré l’inconfort du véhicule, nous pouvons observer la beauté des montagnes thailandaises. La végétation luxuriante nous rappelle beaucoup la Réunion. J’y vois un mix entre les cirques de Cilaos et Salazie. De superbes flamboyants et d’innombrables arbres du voyageur se succèdent le long de la route.

Après un frugal repas, notre guide nous explique le programme des 3 jours. Notre anglais approximatif nous fait juste saisir, que l’éléphant, initialement prévu aujourd’hui, était reporté au lendemain ou surlendemain.  Puis notre troupe se met en route. Sous un soleil de plomb, nous entamons une montée qui va se révéler plus ardue que prévue. Une heure et demie de montée raide ont raison de nos jambes (NDF : et surtout de notre cœur !!). Les plus courageux ont eu l’occasion de se rafraichir dans une petite cascade. Le paysage splendide nous fait oublier nos douleurs. Nous arrivons au gîte vers 16h30. Nous sommes les seuls marcheurs à dormir dans ce petit village perché au sommet d’une haute colline. Un panorama magnifique s’offre à nous (cf photos). Nous surplombons plusieurs vallées verdoyantes. Je suis agréablement surpris de la tournure que prends ce trek.

Nous prenons l’apéro en sympathisant avec les autres membres de notre troupe (enfin surtout avec les français). Vers 18h30, nous dinons. Puis, comme il n’y a pas d’électricité, que Flo est un peu malade, et que nous ne comprenons rien aux discussions dans la langue de Shakespeare, nous décidons d’aller nous coucher vers 19h… Sauf que nos 4 zozos irlandais (déjà bien entamés de la veille) ont certainement eu envie de nous montrer un avant-goût de la St-Patrick… Le village vendant de la bière, ils se sont rués dessus et bien soutenus par notre guide (lui aussi passablement éméché), nous ont fait découvrir tout le répertoire de la chanson anglaise… Pas facile de dormir dans ces conditions. Nous nous sommes donc levés et avons assisté à leur débauchage, plutôt amusant il faut dire.  Notre seconde tentative pour dormir fut la bonne. Minuit au dodo, pendant que les autres zouaves continuent leurs festivités.

Lundi 17 juin – 2^nd jour de trek (écrit par David)

Après un petit déjeuner relativement luxueux, nous apprenons avec surprise que notre guide et les 4 irlandais ne font que 2 jours de trek. C’est plutôt soulagés que nous les voyons prendre une autre route, sans nous. Nous patientons jusque 10h, puis nous entamons la redescente. Un très beau sentier en forêt, composé de petites montées et de grosses descentes. Un parcours casse pattes, mené, à un rythme soutenu, par notre nouveau guide plutôt âgé (que nous surnommons Papito), qui parle à peine anglais. De nouveau la flore locale nous rappelle beaucoup les différents cirques réunionnais. Nous passons dans des parcelles de forêt calcinées. Nous comprenons que ce sont les villageois qui brulent des pans entiers de forêt, afin d’y faire pousser différents légumes (surtout du blé) pour nourrir leurs bestiaux. Cela défigure quelque peu ce beau paysage, mais on ne peut leur en vouloir.

Après une pause rafraichissante dans une cascade, notre guide nous sert des pates japonaises. Il se sert de feuilles de bananes comme assiettes et de bambous comme baguettes. Nous reprenons notre descente effrénée, puis atterrissons à une cascade « piscine ». 3 bonnes douzaines de touristes viennent se baigner dans cette cascade banale… Celle-ci doit être accessible facilement, car nous voyons des femmes en tongs, maillot de bain (en train de se maquiller). Bref, moment peu intéressant de la journée.

Puis en fin d’après-midi, nous arrivons à notre camp. Qui est aussi celui des éléphants. Un torrent borde notre logement, certains décident de s’y baigner et de profiter d’un soleil disparaissant derrière les collines. Après ce petit bain, nous apercevons trois éléphants en train de se restaurer paisiblement sur la bute d’en face. Quelle beauté ! Ces pachydermes se déplacent lentement. Quelle joie de voir ses animaux en semi-liberté !

En attendant le repas, nous apprenons (tant bien que mal en anglais) à nos compagnons un jeu de cartes. A partir de ce moment là, nous commençons plus facilement à tenter de leur parler an anglais et d’oser entamer des pseudos-discussions. De plus, ils comprennent que nous sommes limités et font des efforts quand ils parlent. Puis nous mangeons, en « parlant » de sujets et d’autres. Et notamment du fait qu’en Thailande nous sommes en l’an 2556… Bizarre pour nous, a priori cela correspond à la naissance de Bouddha (à vérifier tout de fois).

Notre soirée se passe autour d’un beau feu de camp. Nous y jouons aux cartes et apprenons un jeu assez débile et très marrant (appris par l’israelien) qui fait mal aux zygomatiques. Nous passons une bonne soirée et une bonne nuit, nous sommes bercés par le bruit du torrent.

Mardi 18 juin – 3^e jour de trek

(NDF : Heureusement aujourd’hui, nous n’avons pas de randonnées au programme. Ouille, les courbatures de la veille !!)

Réveil magique. Des éléphants traversent le camp pour se préparer à leur journée de labeur. Ces grosses bêtes viennent facilement vers nous. Apeurés puis impressionnés, nous donnons à manger les restes de notre petit-déj à ces animaux. Avec leur trompe, ils viennent nous prendre des mains les bouts d’ananas que nous leur tendons. Quelle puissance !!! On se rend compte qu’ils possèdent une force hors du commun dans ce membre atypique.

En milieu de matinée, nous montons sur des nacelles placées sur leur dos. Nous savons que ce n’est pas idéal pour eux car cela risque de les blesser. Nous aurions préférer monter à même leur dos, mais ceci étant compris dans le trek, nous n’allons pas refuser. Après une petite heure de ballade, à quelques mètres du sol, nous sommes contents de revenir les pieds sur terre. Leur démarche saccadée nous donne un peu le mal de mer. De plus leurs « maitres », n’hésitent pas à les piquer, taper afin de les faire avancer… Nous avons prévu une autre journée avec des éléphants, nous verrons si ceux-ci sont traités de la même façon.

En fin de matinée, nous partons du camp dans un rafting. Malgré le manque d’eau, de petits rapides nous donnent quelques sensations. Personnellement, je trouve ca beaucoup plus amusant et moins fatigant (car nous sommes 5/bateau) que du canoe-kayak. Après une bonne heure d’amusement dans ce bateau, le débit de la rivière se calme. Nous empruntons un nouveau moyen de transport plus soft : le bambou-rafting. Nous sommes sur de longues tiges de bambous liées et nous nous laissons portés par le courant.

Nous parlons un peu avec notre guide de rafting, et nous lui disons que nous sommes français. Ce dernier sort des expressions telles que « c’est parti mon kiki », un titre de chanson « voulez vous coucher avec moi ce soir », « bonjour, comment ça va »…. Plusieurs phrases types que presque tous les guides que nous avons eus (que ce soit au Cambodge ou en Thaïlande) connaissent.

Après un nouveau repas copieux, nous regagnons Chiang Mai. Nous changeons de guesthouse (le Pha-thai). Nous l’avions repérés avant de partir en trek, afin d’y préparer l’arrivée de Chantal. Endroit sympa, familial, avec un beau patio, mais nous nous rendons vite compte que le lieu  est  infesté de moustiques…

Pour l’apéro, nous rejoignons les 2 français rencontrés au trek. Nous passons avec eux une soirée sympa.

Mercredi 19 juin – Repos

Flo ressent les efforts fournis par le trek (courbatures), et a passé une mauvaise nuit à cause de douleurs au ventre. Nous passons donc par la pharmacie, et nous nous reposons à la guesthouse. Une énoooorme averse s’abat sur la ville. Impressionnant la rapidité avec laquelle la pluie est tombée sur Chiang Mai, et la violence de celle-ci. Vers 17h30, nous sommes chassés du patio de notre gite par les moustiques.

Nous avons une gagnante à notre concours d’énigme ! Félicitation à Chantal !!

Du 2 mai ; de notre maison à Lambersart, au 1 juin ; au passage de la frontière entre le Cambodge et la Thaïlande, nous avons pris 49 fois un moyen de transport : 2 taxis, 2 avions, 4 voitures, 18 tuk-tuk, 1 train, 2 vélos, 1 charrette, 2 moto-dop, 6 bus, 3 mini-bus, 2 navettes et 6 bateaux.

Nous sommes dans l’attente de son défi…

Aujourd'hui nous attend une journée pas marrante : à 14h, taxi jusque le port, 14h30 à 17h30 bateau jusque Chumpong, attente jusque 21h30 et de 21h30 à 5h30, bus de nuit jusque Beurkok. Arrivés à Bangkok, nous cherchons comment partir jusque Chiang Mai; surement un bus ou un train de nuit. Arf, donc deuxieme nuit en bus pas top... Nous vous donnerons des nouvelles dès que nous serons arrivés, avec internet.

Résumé du lundi 10 juin :

Matinée ordinateur et lecture à notre cantine (café français), puis à 13h, nous avions rendez-vous avec des copains pour une belote. Aprem jeu dans le bar avec la piscine. Journée très sportive et productive !

Le soir, apéro avec les copains et jeu de petits cochons à lancer avec un Thaï, qui connaissait déjà le jeu (!!)

Indice pour l’énigme :

Nous avons eu des nouvelles propositions : 58, 59 et 101. Nous pouvons vous dire que c’est moins de 58.