Le blog de lebonheurauboutdumonde

Allez un nouveau défi (eh oui, ça faisait longtemps!)

Qu'est ce que c'est ???

Résumé du samedi 20 juillet : (écrit par Flo)

Après 1h30 de voiture, nous arrivons à Tetebatu. Ici, pas de wifi d’où le silence de ces derniers jours. Nous optons pour une chambre dans un bungalow au toit de paille, ressemblant beaucoup à la maison d’Astérix. Notre terrasse donne face à une rizière et au mont Rinjani. Les tables du restaurant de l’hôtel sont juste au dessus de la rizière. Cet endroit a beaucoup de charme.

Après une petite sieste, nous partons, sous la pluie, arpenter le village à 2km. Il se résume à quelques maisons et quelques « épiceries » (enfin, une étagère avec une vingtaine de produits). La nature qui nous entoure est très jolie, verte, pleine de rizières et de cocotiers.

Nous n’avons croisé aucun touriste. Tous les habitants nous saluent et nous disent bonjour. Cela fait trois semaines que personne n’a dormi dans ce losmen.

Résumé du dimanche 21 juillet : (écrit par Flo)

Bon… nous n’avons pas de chance. Nous avons demandé à notre hôte si le muezzin chantait toute la nuit, toute l’année. Et bien non, c’est juste en ce moment, pour le ramadan, d’habitude, il se contente d’une prière de 5 minutes à 4h. Je pense que nous allons arriver en Australie très épuisés…

Ce matin, accompagnés de Doudou et Betty, les chiens de notre hôte, nous sommes partis faire une grande balade dans les rizières. Nous nous sommes volontairement perdus en plein champs. Les paysans, croisés ça et là, paraissaient tout étonnés de voir des touristes en plein milieu de leurs plantations.

A Tetebatu, en altitude, c’est la première fois, depuis que nous avons quitté la France, que nous avons froid naturellement (hors clim). Je suis actuellement emmitouflée dans mon duvet. Et bien, vous ne pouvez pas savoir à quel point cela nous fait plaisir de mettre des chaussettes, un pantalon et un pull ! Si, si je vous jure, c’est possible ! Quel bonheur de pouvoir supporter un drap et même une couverture, de ne pas transpirer sans rien faire, de ne pas devenir rouge tomate au moindre effort et de ne pas être abattu par la chaleur.

Ce qui est moins marrant, c’est la pluie. La première heure, on s’amuse d’être en T-shirt, trempé et pourtant pas gelé mais au bout d’un moment, c’est aussi nul que le temps gris de Lille ! On ne va pas se plaindre, c’est grâce à elle que les paysages sont aussi beaux…

Lundi 22 juillet – Senggigi (écrit par Dav)

Voila une semaine que nous sommes arrivés en Indonésie. C’est censé être la saison sèche, pourtant nous avons eu de la pluie presque tous les jours… pas de chance. L’ile de Lombok ressemble un peu à La Réunion : un gigantesque volcan au milieu qui retient les nuages et qui amène le mauvais temps en fin de matinée ou en début d’après-midi.

Nous prenons un taxi (peu négocié : on paye 250 000 rupiahs pour nous 2), direction Senggigi. Ici c’est la « station balnéaire » de Lombok. Après plusieurs visites de chambres trop chères pour nos finances, nous acceptons une chambre miteuse pour 150 000 rupiahs (à Lina GH) !! Comme nous sommes en plein pic de la saison touristique, il est presque impossible de négocier les tarifs avec les losmens. Notre salle de bain est remplie de cafards, on risque d’en écraser à chaque pas…

Après avoir jeté un bref coup d’œil à la plage qui n’a rien d’exceptionnelle, nous allons visiter la ville. De nombreux restos et bars assez chers se partagent les trottoirs. Nous ne sommes pas charmés par cette ville. Flo arrive tout de même à dénicher un petit marché artisanal et craque pour quelques paires de boucles d’oreilles (oui… encore, je suis d’accord avec vous). Les vendeurs sont très agréables, n’hésitent pas à faire un brin de causette. Le sourire est permanent dans ce pays on dirait.

Dans la soirée, nous allons boire un petit verre dans un des bars. Ici l’alcool coûte relativement cher. Nous sommes dans un pays musulman, les magasins ne vendent pas d’alcool. Seuls les bars en servent, juste pour les touristes. Les prix gonflent donc assez vite. De nombreux vendeurs nous accostent pour nous vendre leurs petits objets. C’est assez fatigant à la longue. Notre nouvelle stratégie, est de faire les zozos et de dire qu’on ne parle pas anglais. Jusqu’à ce que Junaidi arrive : il a vite compris que nous étions français, il est vite allé chercher un dictionnaire français/indonésien et nous a posé des questions dans un français approximatif. Un grand sourire, un bon sens de l’humour et quelques démonstrations de tours de magie. Nous avons parlé avec lui une petite heure. Il connait Johnny Hallyday, Jean Dujardin (surtout Brice de Nice…). Il vit de la vente de ses petits bijoux. Par sympathie, nous lui en prenons quelques uns sans négocier.

Puis, nous allons vite nous coucher, car depuis que nous sommes arrivés, nous n’avons pas passé une seule bonne nuit. La fatigue commence à se faire sentir. Ici, nous n’entendons pas les chants provenant de la mosquée, on va essayer d’en profiter.

Mardi 23 Juillet – Mangsit (écrit par dav)

Non, pas de chants religieux, mais une tripotée d’italiens dans la chambre d’à côté…

Nous décidons d’aller dans le village voisin, qui est moins touristique. Le routard y met 3 étoiles. Pour 1 euro pour 2, un taxi nous emmène à l’hôtel que nous avions repéré. C’est le moins cher du coin. Mais quand même 180 000 rupiahs (enfin 200 000 avec les taxes. Il faut faire attention dans certains endroits faut rajouter 10% de taxe pour l’état et parfois 10% pour le service). Nous acceptons malgré tout ce logement. En France, une nuit comme celle-ci pourrait apparaitre dans un catalogue nuit insolite, et pourrait valoir une fortune. Car nous sommes dans une petite cahute charmante en hauteur, avec un espace personnel agréable en bas. Le tout, en plein milieu d’une végétation abondante. Mais je ne suis pas satisfait. Pourquoi ? Soit, malheureusement, par ce que je commence à être blasé, nous avons vu tellement de belles choses que je m’extasie plus difficilement. Soit, parce qu’ici les salles de bains sont vraiment peu agréables, notre niveau d’hygiène est assez bas depuis une semaine. Un peu des 2 sûrement, plus une petite dose de fatigue en plus…

Nous allons nous reposer sur la plage. Rien d’exceptionnel, nous ne comprenons pas vraiment pourquoi le Routard met 3 étoiles pour cette plage. Sa différence est qu’elle est constituée de sable noir (quand je vous dis que ca ressemble à La Réunion). Vers 15h, une forte pluie s’abat sur nous. Celle-ci va durer jusqu’au soir. Nous restons bouquiner dans notre logement en nous reposant.

Mercredi 24 Juillet – Gili Air (écrit par Dav)

Comme les transports ne coutent pas cher dans le pays, nous avons souvent pris l’option de luxe (taxis entre les différentes villes, au lieu des transports collectifs plus longs). Pour rejoindre Gili Air , une petite île à une poignée de kms de Lombok, nous prenons une fois de plus cette option. Nous payons 5 euros/personne pour faire 45 min de voiture et 30 min de bateau. Finalement, nous nous sommes faits un peu avoir : on nous avait promis un bateau rapide, pas d’attente entre la navette et le bateau, pas de marche avec nos sacs…rien de tout ca… Mais bon nous sommes bien arrivés c’est le principal (à peine 2h de retard).

Nous cherchons un endroit où établir notre camp pour la nuit, et les jours qui viennent. Car nous avons l’intention de rester poser quelques nuits au même endroit. Yen a marre de déménager tous les jours (6 logements en 8 nuits). Après une petite heure de recherches, ponctuées de « it’s full » (c’est plein) ou de prix exorbitants, nous trouvons un bungalow face à la mer. Un peu cher pour nous (250 000 rupiahs avec petit déj= 22 euros), mais dur de trouver mieux à cette période de l’année.

Nous partons découvrir l’île et ses belles petites plages, Flo trouve un club de plongée français… nous trouvons avec plaisir des bars et petits restos bien sympas, et relativement peu cher. Cette île semble touristique, mais pas trop. Juste bien pour ce que nous recherchions en venant ici.

Résumé de jeudi 25 juillet (écrit par Flo)

Dur dur de vous tenir au courant de notre périple en Indonésie. A Lombok, pas de wifi et ici, il y en a mais c’est l’équivalent d’internet il y a 10 ans en France. Autant vous dire que c’est impossible d’accéder à une page !

Ce matin, nous avons profité de la plage près de notre hôtel, au Sud Est de l’ile de Gili Air. Nous sommes allé snorkeller mais de vilaines petites méduses (bien piquantes cette fois !) nous ont découragé. On ne va pas se plaindre, ce n’est pas les méduses mortelles qui sont parfois de visite ici. Heureusement, ce n’est pas le cas en ce moment.

Lecture, baignade, repos… Journée sympa qui nous remonte le moral. Ces derniers jours, nous avions un petit coup de mou, surement dû au manque de sommeil. Nous nous sommes un peu ennuyés et nous avions peur de nous être lassés des journées plages, mais ça a l’air d’aller. Je pense que nous avions surtout besoin de nous poser quelques jours, dans un endroit où nous pourrions poser nos fesses sur un lit sans avoir peur de se faire lacérer par un ressort ou envahir par un cafard ! Parfois, c’est dur de ne pas avoir d’endroit fixe, pas de maison, pas de repère. Nous changeons tellement souvent que parfois, nous partons en balade et en revenant, impossible de se souvenir où nous dormons, où est notre logis… Les habitants nous demandent le nom de notre hôtel « … ». On ne sait même pas !

On apprécie de retrouver l’ambiance « ile ». De belles plages, des restaurants les pieds dans le sable, des touristes (eh oui, parfois ça fait plaisir d’en voir !), des français avec qui partager.

En fin d’après midi, nous décidons de faire le tour de l’ile à pied, une heure selon le routard. Trop facile. Tellement facile que nous arrivons… à ne pas y arriver ! Nous nous retrouvons sur nos pas sans comprendre comment. Bon… ce sera pour plus tard.

J’ai un sourire sur les lèvres en pensant à ma journée de demain : j’ai une plongée de prévue demain matin ! Il y a de belles choses à voir, parait-il, dont des tortues à gogos. « On ne les regarde même plus tellement il y en a » m’a dit une monitrice de plongée. Ah bah quand même, ce serait dommage. On verra bien cela demain !

Et voilà un troisième bilan, celui de ma maman :

Bilan de la Thailande, par Chantal :

Les plus :

+++ Une ambiance sans aucun nuage, chacun étant avide de découvrir, sans se préoccuper du confort ou du lendemain.

+++ Le paysage de la rivière Kwai vu du balcon de notre maison flottante, malgré la chaleur insupportable.

+++ Les balades à vélo, en campagne autour de Chang Mai et dans les sites très verdoyants de Sukothai et Ayyutala.

+++ La splendeur des temples un peu partout, même si ça m'a été difficile de les intégrer comme l'expression d'une civilisation qui m'était étrangère et non comme du carton pâte façon Bellewarde ou Disney.

++ Les rencontres avec les Thais et leur sourires, mais la barrière de la langue et m'a méconnaissance de l'anglais me donne le sentiment d'être passée à côté.

++ Les rencontres insolites et potentiellement dangereuses : varans, serpent, scorpion, scolopandre et chute de noix de coco.

++ les plongées dans les coraux, avec un bémol parce que quelques fois difficile d'accès et mauvaise luminosité.

++ La découverte de saveurs nouvelles : diversité des plats très parfumés et cours de cuisine

Les moins :

--- La méconnaissance de l'anglais

--  La chaleur, impression toujours surprenante de cette chaleur permanente que l'on oublie si on est quelque temps dans un lieu climatisé.

-   J'ai trouvé certaines fois le paysage un peu décevant et plat, mais c'est peut être aussi le fait de passer vite fait en bus sans pouvoir s'arrêter.

Un très très grand merci à Flore et à David qui ont su si bien m'accueillir, me faire partager leur aventure, ils ont aplani pour moi les difficultés liées à ce genre de voyage improvisé. 

Résumé du lundi 15 juillet : (écrit par Flo)

Hier soir, ma maman a pris son avion pour rentrer en France. Merci maman pour ces trois semaines supers ! C’était vraiment sympa ! On refait ça quand tu veux ;)

Aujourd’hui, nous quittons la Thaïlande pour l’Indonésie. Nous passons de l’été à l’hiver, de 5h de décalage horaire à 6h, des baths aux roupies, des tuk-tuk au bémo, du bouddhisme à l’islam, d’une écriture incompréhensible pour nous à un alphabet familier...

Ce matin, nous prenons une navette à 7h, qui nous amène à l’aéroport. A 11h, notre premier avion de 2h nous conduit jusque la Malaisie, où nous faisons une escale, puis nous reprenons un deuxième avion pour Bali en Indonésie. Nous y atterrissons vers 18h. Petite frayeur au moment de faire le visa : plus d’euros, pas assez de dollars, baths et riels pour constituer la somme demandée, nos deux cartes bleues qui ne passent pas… On fait quoi, on rejoue des scènes du film « le terminal » ? On reste là le temps que quelqu’un ait pitié de nous ? Bon… on dédramatise, il y a un distributeur et ce coup-ci, la carte bleue daigne bien fonctionner. Youhou, on est millionnaire !!! Eh oui, 1€ est égal à 10 000 roupies environ. Ca fait bizarre de payer 15 000 pour un café…

Nous avons choisi de ne rien réserver. Nous espérons reprendre direct un avion pour l’ile de Lombok. Y a-t-il des avions ? Seront-ils dans nos prix ? Serons- nous obliger d’y aller en bateau ? Dans ce cas là, il faut aller jusqu’à l’Est de l’ile, aurons nous de la place dans un hôtel ? Nous nous attendons à tout et sommes près à dormir dans l’aéroport. Pour finir, il y a des avions à notre budget : 22€ par personne, c’est raisonnable ! Pas étonnant ; nous avons su par la suite que c’est une compagnie black listée, c'est-à-dire inscrite à la liste noire officielle des compagnies interdites en Europe… Bon, on est toujours là pour vous en parler !

Notre avion ne part que demain matin, à 6h. Nous renonçons à prendre un hôtel, cher et surtout un peu loin. Si c’est pour se lever à 4h, ca ne sert à rien. Nous passons la nuit dans des cafés : le Burger King et un Starbucks (une nuit à l’américaine !), à côté de l’aéroport.

Pour l’instant, nous sommes emballés par la gentillesse des Balinais. Nous sommes pourtant dans un aéroport, où ils sont habitués à voir des touristes mais ils sont gentils, souriants. Même les conducteurs de bémo (notre tuk tuk de Thaïlande) gardent le sourire quand on leur dit non.

C’est pas très frais et dévorés par les moustiques (31 boutons juste sur ma main gauche. Je ressemble à un cornichon…) que nous embarquons pour notre troisième avion. Ils commencent à nous saouler avec leur demande de passeport et de papiers, que bien sur, on ne trouve plus à la dernière minute !

Résumé du mardi 16 juillet : (écrit par Flo)

Nous arrivons à Lombok vers 7h, après une heure de vol. Après d’âpres négociations, nous prenons un taxi pour Kuta, un petit village de pêcheur dans le Sud. Avec le sac sur le dos, nous faisons le tour des « home stay » à la recherche d’une chambre pour la nuit. Nous en trouvons une pas trop chère, minable mais avec une petite piscine. On signe ! Nous regardons les avis sur internet de cet hôtel, ils sont très négatifs et parlent notamment de bêtes dans les matelas. Pourquoi regarde-t-on les avis après avoir accepté la nuit, on vous le demande ?! Nous hésitons beaucoup mais après avoir constaté par nous même que, oui, en effet, il y a plein de bêbêtes, nous fuyons. La réaction de la dame à l’accueil nous confirme notre choix ; on doit être loin d’être les premiers à partir pour ces raisons. Nous revoilà sur la route avec nos sacs. C’est quand qu’on dort ??? Nous acceptons une autre chambre plus loin, toute aussi miteuse, mais sans bête.

Nous partons à la découverte des lieux ; la plage (pas splendide mais il parait qu’il y en a d’autres magnifiques dans le coin) et le village. Ce dernier est pauvre, les gens vivent simplement. Il nous rappelle beaucoup l’ile de Rodrigues, que nous avions visité en étant à la Réunion. Des chiens qui dorment, des vaches qui meuglent, des motos qui pétaradent, c’est une joyeuse animation. Nous rentrons nous écraser sur l’oreiller pour une sieste bien méritée, puis repartons boire un petit coup et manger. Nous goûtons nos premières spécialités indonésiennes : un poulet au curry et un poulet aux noix de cajou. Cela ressemble beaucoup à ce que nous avions en Thaïlande, mais en moins épicé. Allez, au dodo !

Résumé du mercredi 17 juillet : (écrit par Flo)

Dans le guide, il est bien écrit qu’il ne faut pas dormir à côté de la mosquée si l’on tient à son sommeil. Oui, mais ils n’avaient pas dit qu’il fallait se méfier aussi des hauts parleurs ; nous sommes juste en dessous. Nous avons donc eu droit à l’appel à la prière de 4h et 5h mais vu notre manque de sommeil, cela ne fut pas très grave.

L’Indonésie est le premier pays musulman au monde (à part Bali). C’est surprenant de voir des femmes au physique asiatique avec le voile.

Aujourd’hui, le programme est : détente !! On se repose, on ne fait rien ! Priorité à la lessive et après balade, baignade, raquettes de plage et c’est tout ! Ca va faire du bien. Enfin, on commence par changer de logement. Nous trouvons une chambre au matelas à ressort mais avec une piscine et un jardin sympa.

Mardi 9 Juillet – Ko Phangan : (écrit par Dav)

Ce matin farniente sur notre plage. Premier jour de très beau temps. Coups de soleil et petites brulures sont de mises. Nous plongeons entre une multitude de coraux. La mer étant fort basse, je ne suis pas rassuré car je n’arrête pas de m’égratigner sur ces derniers. Pendant notre baignade, nous croisons des bancs de méduses…qui heureusement se révèlent inoffensives. Ce sont de toutes petites méduses, assez croquignolettes (je viens d’apprendre ce mot là). L’après-midi se révèle identique : nous vaquons entre snorkelling, lecture et petits jeux.

Nous commençons à potasser les livres pour l’Indonésie (non on ne s’y met pas trop tard… en fait si peut-être un peu). Pour l’instant cela ne nous rassure pas. Nous arrivons pile à la mauvaise période, où les prix vont être gonflés, où les GH et les moyens de transports seront pris d’assaut. M’enfin, on verra sur place ce qu’il en est !

Mercredi 10 juillet (écrit par Chantal)

Au petit déjeuner, un grand paf, quelque chose est tombé de l’arbre à coté de nous, c’est un serpent qui s’est cassé la figure, il déploie rapidement son mètre de longueur et remonte dans l’arbre, surveillé du coin de l’œil par un gros oiseau !

Flore et moi partons en expédition sous-marine car nous avons choisi la plage avec le plus bel endroit de coraux et poissons. Nous devons un peu ruser pour atteindre la barrière de corail ; la marée est basse et il n’y a pas toujours assez d’eau pour passer. Nous traversons un nuage de minuscules méduses qui ressemble à une plongée dans une soupe de tapioca, on file rapide. Plus loin, c’est la découverte d’une grosse murène et d’une dizaine de barracudas. Mais le mieux, c’est des centaines de poissons tournoyant autour de nous. Nous restons un moment pour essayer de prendre des supers photos.

Nous partons vers la petite ville suivante à pied, on a vu un raccourci, et on grimpe en plein heure du midi. Il fait vraiment très chaud et on ne sait pas trop quel chemin prendre. Comme ça grimpe, la vue est très belle. On finit par rejoindre la route et le petit village tout niché au bord de l’eau. Nouvelle plage et baignade, le ciel devient gris, noir menaçant mais superbe. La pluie arrive, tout le monde s’abrite en attendant que ça passe.

Jeudi 11 juillet (écrit par Chantal)

Dernier jour en bord de mer, à nouveau plongée et baignade. Le soir, on est un peu grillé sur le dos et les jambes, simplement d’être resté en plongée !

Premier jour où le temps ne se brouille pas en fin de journée, très beau coucher de soleil.